Piratages sur les réseaux d’AEP

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Aucune localité de la région Ouest de la commune de M’Chedallah n’est épargnée par le phénomène des piratages et branchements illicites perpétrés par des particuliers. Un phénomène qui prend de l’ampleur au point de faire réagir la population assoiffée qui exige à ce qu’il soit mis fin à cette pénalisante anarchie. Que ce soit à Ath yevrahim thamourt ouzemour, Ath Yekhlef ou Assif assemadh, aucun réseau de distribution de l’eau potable n’est épargné par ces piquages anarchiques clandestins, à l’origine d’une pénurie aiguë de l’AEP fait qui a contraint l’APC à faire recours, pour l’approvisionnement de la plupart de ces villages, aux citernes tractées, même en plein hiver. Tout à fait, rien ne semble freiner ni inquiéter ces énergumènes démunis de civisme : ni les commissions cycliques qui procèdent au repérage récemment des piquages illicites, ni les avertissements et les mises en garde que les services de l’APC ne cessent de lancer à leur encontre, ni encore moins les protestations sporadiques d’autres citoyens qui ne cessent d’interpeller les pouvoirs publics allant même jusqu’à des attroupements devant les sièges de l’APC et de la daïra en guise de protestation contre ce phénomène de piratage à grande échelle. A ce dernier s’ajoute la vétusté des réseaux de distribution et même ceux du transport, laquelle est aggravée par le manque d’entretien. Un ensemble de facteurs qui vont accentuer la pénurie d’AEP à l’arrivée de la saison chaude. Un cas des plus urgents sur lequel doivent se pencher sans délais les pouvoirs publics, qui doivent rappeler à l’ordre ces énergumènes sans foi ni loi, d’autant plus que, cette année, le mois sacré de Ramadan durant lequel les besoins et la consommation de l’eau sont triplés arrive au moment des grandes chaleurs, soit durant la 3ème semaine du mois de juin prochain.  Abordé ce dimanche à ce sujet, un élu, membre de l’exécutif de M’Chedallah, haussa les épaules en signe d’impuissance et affirmera que la loi dans ce cas de figure doit être appliquée dans toute sa rigueur, seul moyen de réduire ces agressions contre l’un des plus névralgiques ouvrages d’utilité publique, d’autant plus que les auteurs de ces piquages sont facile à repérer. Notre interlocuteur soulignera l’incontrôlable obligation d’une opération coup de poing pour dissuader les récidivistes, d’autant plus que le législateur a mis en place une batterie de lois pour lutter contre ce phénomène du piratage qui prend les contours d’un véritable fléau des plus pénalisants pour la population.

 Oulaid Soualah 

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