Le FFS insiste sur la nécessité de la reconstruction d’un consensus national

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Le Front des forces socialistes (FFS) insiste sur la nécessité de la reconstruction d’un consensus national pour parvenir à un changement pacifique et démocratique. C’est ce qu’a affirmé hier un communiqué rendu public par le parti, à l’issue de la réunion ordinaire de son Conseil national tenue les 22 et 23 mai à Alger. Une réunion durant laquelle le CN du FFS a « dressé un bilan d’étape du projet de reconstruction d’un consensus national », et a adopté une déclaration dans laquelle le FFS considère que « la neutralisation de toute nouvelle dynamique nationale arrange les affaires des propositions concurrentes de la proposition du FFS ». Pour le parti cher à Hocine Aït Ahmed, la première proposition concurrente à son projet de consensus national, est« celle du pouvoir voulant prolonger le système actuel par simple phénomène de ralliement d’appareils et de foules supplémentaires à son point de vue au nom de la  patrie en danger, et ceci sans rien changer à sa méthode de fabrication du consensus en dehors de toute transformation des conditions d’exercice du politique, ni de son rapport au politique, à l’intérieur du pouvoir et entre le pouvoir et la société ». La deuxième proposition selon le FFS est « celle des partisans de l’établissement d’un rapport de forces avec le pouvoir institutionnel au travers d’un agenda électoral qui ne transformerait en rien les règles actuelles d’exercice du pouvoir ni les conditions d’implication de la société ». Pour le FFS, qui fait allusion à l’opposition réunie autour de la CNTLD, « le peu de popularité d’une telle approche tient précisément au fait qu’elle nie toute existence d’un péril sur le pays et propose de prendre le risque d’éclater le cadre du statu quo sans garantir les conditions d’une maîtrise nationale et démocratique des conséquences d’un tel éclatement ». Du côté du FFS, ajoute la communiqué de son Conseil national, « la forte mobilisation du 18 avril 2015, a permis la réaffirmation par la direction, les militants et les sympathisants de leur attachement à l’identité et aux principes du parti  et à  la  nécessité de la reconstruction d’un consensus national pour parvenir à  un changement pacifique et démocratique ». C’est dans cette convergence de la base du parti, de ses instances et de ses principes politiques, ajoute le communiqué « que se trouvent réunis l’ensemble des éléments à mettre en symbiose pour arriver à faire bouger les lignes du statu quo et réduire les menaces mortelles que son prolongement, ou son éclatement brutal, font peser sur le pays ».  Pour ce faire, ajoute le communiqué « le parti doit en interne, en direction de la société et envers les autres acteurs politiques et sociaux multiplier les rencontres et les débats pour : Développer et traduire le discours en actions concrètes se suivant et s’affirmant selon un programme et un agenda cohérents et évolutifs ; Affiner les propositions à soumettre aux partenaires en définissant les  acquis historiques et les fondamentaux (le cadre institutionnel) avant d’autres propositions à caractère polémique ; Multiplier les activités de nature à intéresser et mobiliser les divers acteurs et pans de la société en vue de donner un nouveau souffle à l’engagement politique et citoyen ; Travailler à l’élaboration d’un cadre de concertation dynamique et évolutif pour le développement, d’abord d’une perception, puis d’une formulation d’un consensus national », conclut le communiqué.                          

   A.C

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