La Journée internationale de la biodiversité pourrait servir de déclic à bon nombre de communes pour s’occuper de manière sérieuse de leur environnement. L’environnement est « agressé » partout, dans toutes les localités. Il suffit de voir les fosses, les talus, les accotements des RN, des CW et des CC qui en sont les plus agressés, pour se rendre compte de cette triste vérité. Le nettoyage, le curage des fossés se font très rarement à tel point que ces derniers sont disparus et ne font plus partie du décor de bien de communes. Les APC quant à elles se disent dépassées par cette situation catastrophique par manque du personnel de la voirie. Cependant, l’illustre exemple de l’état chaotique de l’environnement est le tronçon routier, sur des dizaines de mètres, entre le stade communal Kaci Ali et la COTOTEX de Draâ Ben Khedda, en passant par la ferme qui porte toujours le nom de son ex-propriétaire, le colon Decaille. Les rares quartiers, villages et communes propres ont dû leur salut au concours initié par l’APW, Prix Aissat Idir. Pour sensibiliser d’avantage les populations sur la protection de l’environnement, la Direction de l’environnement ne doit pas se contenter de cette organisation de la Journée internationale de la biodiversité coïncidant avec le 22 mai. Les efforts doivent être soutenus et quotidiens avec notamment la collaboration sans faille de tout le monde. Car sans l’implication massive et effective des citoyens, toute action allant dans ce sens est vouée à l’échec. Le contrôle doit être permanent et une police chargée de cette tâche doit être mise en branle dans les cités à forte concentration démographique. Le barrage Taksebt et le Parc National du Djurdjura continuent à subir les conséquences de l’incivisme qui, tôt ou tard, se répercuteront sur la santé publique. La journée du 22 mai sera fêtée sans doute en grandes pompes par les autorités et les structures concernées et vite oubliée le lendemain. Ce qui restera, ce sont les actions qui changeront le décor de ces localités.
Arous Touil
