Les herbes sèches, un danger imminent à écarter

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La saison estivale est à nos portes! Certes, c’est la période où l’on célèbre le plus souvent les mariages et où l’on profite des vacances d’été au bord de la mer. 

Néanmoins, cette saison apporte avec elle, malheureusement, quelques désagréments, qui font que des événements, plutôt fâcheux et même calamiteux, se produisent, à l’instar des incendies et autres feux de forêts en particulier. Comme il est de coutume, cette période de l’année est très délicate pour l’environnement, lequel se retrouve fragilisé surtout par les hommes, qui le dégrade de plus en plus. Les feux sont généralement volontaires, se produisant suite à des négligences ou à des actes purement criminels. Néanmoins, les sinistres qui se déclarent ça et là durant l’été pourraient diminuer drastiquement, si les habitants avaient cette conscience de véritables citoyens et étaient véritablement amoureux de la nature ! Bon, il est sûr que l’on ne peut absolument pas nettoyer toutes les forêts et les bois avoisinants, mais il appartient surtout aux propriétaires des glèbes de prendre l’initiative, d’autant plus qu’il s’agit de leurs terres. Dans la commune de M’Chedallah, pour l’illustration, nous avons remarqué que beaucoup de terres sont laissées comme ça en friche, sans travaux ni soins appropriés. Pour s’en apercevoir, il faudrait emprunter les chemins parcourant les différentes localités de cette municipalité où il vous sera loisible de constater, par vous-mêmes, ces larges surfaces de terres plantées majoritairement d’oliviers, lesquelles sont laissées envahir par les herbes sèches. Celles-ci constituent, à s’y méprendre, un véritable carburant pour les éventuels départs de feux. Ces touffes de plantes sont plus que nuisibles, du moment qu’elles deviennent d’excellentes conductibles des feux, qui vont dévorer, au cas où ils se déclareraient, des centaines d’arbres fruitiers et même des habitations, si les flammes progressaient sans trouver de résistance! Pour remédier à cela, la fenaison et le labourage en surface s’avèrent être une option très cruciale pour enrayer les incendies et faire épargner, dans la foulée, la calcination de centaines voire même de milliers d’oliviers. Mais là encore, c’est une autre paire de manche, du moment qu’il y a des propriétaires de glèbes carrément inconscients des dangers qu’encourent leurs biens, et qui laissent comme ça leurs oliveraies en proie aux herbes sèches, lesquelles font le lit aux terribles incendies ravageurs.        

   Y. Samir

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