C’est parti !

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Ayant cours, chaque année, avant le début de l’été la campagne de désinsectisation, visant à éradiquer les moustiques, se déroule en ce moment dans la commune de Aïn El Hammam. Entrant dans le cadre de la lutte anti vectorielle, cette première opération dite de « désinsectisation » qui vise les moustiques adultes, est programmée du 24 au 30 du mois en cours. Un programme de passage dans les différents villages de la municipalité est placardé sur les murs de la ville pour avertir les citoyens de l’opération en cours. La période semble propice à l’anéantissement des moustiques pour éviter leur prolifération d’ici l’été où la population ressent beaucoup leurs nuisances, surtout que des endroits pouvant favoriser leur développement ne sont pas rares. Dans une région montagneuse truffée de fontaines, les marres d’eau stagnantes sont aussi nombreuses que les points d’eau d’où elles découlent. Ce qui accroit les difficultés de la tâche. Si les abords des agglomérations sont traités, à chaque campagne, les petites étables de l’intérieur sont difficiles à atteindre à travers les ruelles étroites des villages. De ce fait, l’implication des riverains serait judicieuse et permettrait d’éviter que des foyers non recensés compromettent l’opération. Les riverains des lieux de collecte des ordures se plaignent de mener chaque nuit un combat contre ces insectes qui commencent à attaquer dès la tombée de la nuit. «Il suffit de quelques sachets d’ordures déposés après le passage du camion de la voirie pour que des nuées de moustiques se forment et envahissent nos habitations », nous confie un habitant de la cité Akkar. Le recours aux insecticides ne donne pas toujours les résultats escomptés. « Les parfumés » que certains privilégient s’avèrent pour la plupart inefficaces alors que les autres « sont difficiles à supporter, rendant l’air irrespirable », nous dit un père de famille qui voit en la campagne de démoustication une solution à ses maux. « Même les moustiquaires installées à toutes les fenêtres n’empêchent pas ces visiteurs indésirables de rentrer, dès qu’ils trouvent un petit interstice », ajoute-t-il. Les habitants de zones non traitées vivent le calvaire avec de fréquentes nuits blanches, passées à chasser les moustiques et à essayer de trouver un quelconque subterfuge pour les éloigner. Notons que la lutte contre les larves ne peut avoir d’effet si elle n’est pas menée au mois de mai. Par ailleurs, l’efficacité de la deuxième phase qui doit, logiquement avoir lieu en été dépend de celle de l’opération actuelle qui ne doit omettre aucune source susceptible d’être un foyer de développent des larves.                                            

A.O.T. 

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