Clôture de la formation des adjoints d'éducation principaux

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C’est officiellement, avant-hier, que la clôture de la formation des adjoints d’éducation principaux issus des daïras du Sud de la wilaya, c’est-à-dire des Ouadhias jusqu’à Tizi-Gheniff en passant par Boghni et Draâ El-Mizan, a eu lieu au lycée Mohamed Zamoum, l’un des cinq centres de formation retenus au niveau de la wilaya. Il faut mentionner que les quatre autres ont été ouverts à Tizi-Ouzou, à Azazga, à Draâ Ben khedda et à Azzefoun. Ils étaient donc deux cents adjoints à bénéficier d’une formation qui leur donnera cette opportunité de gravir dans leur grade. Aussi, ils seront nommés soit comme superviseur, soit comme superviseur principal et ils seront rémunérés respectivement à la catégorie 10 et à la 11 au lieu de leur catégorie initiale qui n’était que la sept. Tout d’abord, il faut souligner que cette promotion est donnée aux adjoints d’éducation qui ont acquis plus de 20 ans d’expérience.  » J’étais adjoint d’éducation principal parce que je suis titulaire d’une licence. Donc, avec cette formation, je serai promu au grade de superviseur principal (catégorie 11). Vraiment, c’est une reconnaissance pour notre corps qui a stagné des années durant sans aucune autre promotion », se réjouira de nous expliquer l’un de ces deux cents superviseurs formés à Boghni.  » Nous avons suivi une formation depuis février dernier chaque samedi, en plus des vacances de printemps. Nous avons appris beaucoup de choses dans ce domaine bien que nous jouissions d’une expérience professionnelle suffisante », nous confiera, par ailleurs, l’un de ces futurs superviseurs. Aux environs de dix heures, après que le chef de centre ait prononcé son discours de clôture, une collation a été offerte aux superviseurs en éducation dans une ambiance de fête après près de six mois de formation. Par ailleurs, il faut dire que les corps dits en voie d’extinction (maître de l’école fondamentale et professeur d’enseignement fondamental) sont, eux aussi, en formation à distance. Selon les responsables du secteur, d’ici 2017, on ne parlera plus de ces corps comme cela a été fait par le passé au début des années 2000 avec la  » disparition » des corps de moniteurs et d’instructeurs, relevés tous à celui d’instituteurs.

A. O. 

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