Le FFS dénonce la gestion du RCD

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La section du front des forces socialistes d’Aokas adénoncé, dans un communiqué placardé à l’adressede la population, la gestion des affaires communales par l’exécutif du RCD.

Ses rédacteurs reprochent au maire et à son staff de favoriser la dilapidation du foncier en fermant l’œil sur les constructions illicites et de permettre des dépassements. C’est ainsi qu’ils dénoncent l’obstruction d’une cage d’escaliers au niveau des 100 locaux professionnels par une élue à l’APC sans que l’édile communal ne réagisse. Bien au contraire, selon ces derniers, celui-ci aurait avancé le statut d’élue de la dame en question pour justifier son incapacité à la mettre en demeure.

Par ailleurs, l’attribution d’un logement à une personne aisée d’une autre commune a été mise en exergue et une demande d’une commission d’enquête a été formulée. Il semblerait, selon nos informations, que la décision d’affectation dudit logement, mitoyen de l’école paramédicale, serait établie au nom de la femme de celui-ci, originaire de la commune. Une manière de contourner la difficulté. D’ailleurs, un élu du FFS s’étonnera que pour renouveler un bail de location d’un petit kiosque, cela est soumis à l’approbation de l’assemblée alors que pour attribuer un logement, il n’y a aucune délibération.

Le FFS appelle la population à agir dans un cadre organisé pour demander des comptes et exiger le départ de l’exécutif. En lisant la déclaration affichée, un citoyen rencontré au chef-lieu communal, dira que si jamais une commission d’enquête se déplace à Aokas, comme demandé par le FFS, elle dévoilera beaucoup d’affaires scabreuses, œuvres de l’actuel exécutif.  Le FFS est à sa deuxième déclaration en un semestre. En novembre dernier, lors de l’affichage de la liste contestée par les pré-bénéficiaires des 320 logements sociaux, il avait fustigé les élus à l’APC et les membres de la section communale du RCD.

Il leur était reproché d’avoir volé les biens publics destinés aux nécessiteux, en favorisant leurs frères et proches en les portants sur la liste. Les rédacteurs avaient conclu la déclaration en faisant appel à la justice pour auditionner les membres de l’exécutif communal aux côtés des présidents d’associations de quartier pour apporter leur témoignage quant au degré de leur participation dans la confection de la dite liste. Depuis, aucune suite n’a été réservée aux recours des postulants lésés et aux dénonciations du FFS comme à celles des autres partis politiques, à l’instar du FLN et de l’ANR. L’affaire des logements sociaux demeure toujours en suspens, un semestre après l’affichage de la liste des pré-bénéficiaires.

A. Gana  

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