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La chaîne 2 captée difficilement à Aïn El Hammam

Dans de nombreux villages de la commune d’Aïn El Hammam, à quarante-cinq kilomètres au Sud-est de Tizi-Ouzou, les ondes radio de la chaîne 2 n’arrivent que sporadiquement. Les habitants d’Ait Ailem, à titre d’exemple, s’en plaignent et se disent privés des émissions diffusées par leur chaîne préférée. Ouelhadj comme Lekrim, un retraité qui se sont rapprochés de nous, tiennent à la radio kabyle. « En plus de certaines émissions que je suivais quand je travaillais à Alger, j’aime écouter les reportages des matchs de football. Ma mère, comme toutes les vieilles du village, aiment avoir l’oreille collée à sa radio qu’elle écoute à longueur de journée. Mais certaines perturbations l’en privent souvent»,  ajoute-t-il. D’autres villageois que nous avons contactés confirment cette difficulté à capter la chaîne deux, appelée chez nous « la chaîne kabyle », en particulier. Si les ondes de la chaîne deux sont perturbées fréquemment, celles des radios «Tizi-Ouzou» ou «Soummam» sont, en revanche, reçues sans problème. Les habitants ne doivent pas s’en contenter pour autant.   Cette situation dure depuis les années quatre-vingts (certains disent 1986), du temps où le relai situé sur les hauteurs de la ville à 1 200 mètres d’altitude a été délocalisé vers Larbaâ Nath Irathen, dont l’altitude est loin d’égaler celle de Michelet. À cette époque, toute la région de la haute Kabylie était « arrosée » convenablement. La réception se faisait comme on dit « cinq sur cinq », sans que personne ne manifeste des mécontentements. Quelles que soient les raisons du déménagement de l’ex-RTA de Aïn El Hammam, les responsables se doivent d’assurer la diffusion convenable de la chaîne deux, dans une région où cent pour cent de la population s’exprime en kabyle.                                  

A.O.T.

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