Durant des années, l'ex-village agricole socialiste situé à environ cinq kilomètres de la ville, sur la RN 68 vers Les Issers (Boumerdès), a été laissé à l'abandon, et toutes ses structures ont été soit squattées soit abandonnées.
Il s’agit de l’antenne de mairie, du hammam, du bureau postal, du centre culturel et des espaces verts. Depuis maintenant trois ans, ces structures sont récupérées les unes après les autres et le cadre de vie reprend de jour en jour dans cette cité. Tout d’abord, il faut commencer par l’antenne de mairie. Celle-ci a bénéficié d’une restauration, puis elle a été remise en service. Et puis, il faut dire qu’aujourd’hui, elle ne rend pas seulement des services en matière de délivrance de pièces administratives pour les habitants du quartier, mais aussi pour ceux de Marako et des hameaux environnants. Ensuite, c’est la salle de soins. Dès qu’elle eut subi une réfection, elle est devenue opérationnelle. Par ricochet, il faut entendre par là que les patients de cette cité ont droit quand même aux soins d’urgence, aux injections et aux pansements sur place. Si le bureau postal a été lui aussi, remis en service, il a été fermé durant encore près d’une année après que le guichetier eut été suspendu par sa tutelle. Dernièrement, son successeur a pris le poste et désormais, les habitants d’Adila n’auront plus de soucis en ce qui concerne leur courrier. Selon une source proche du village, actuellement, un mur de clôture est lancé autour du centre culturel. » Nous souhaitons que cette structure soit récupérée comme toutes les autres. Je vous dirai, peut être, que c’est l’une des infrastructures des plus importantes à Adila parce qu’elle urge dans ce milieu où les fléaux sociaux tels la drogue et l’alcool ont pris le dessus sur toute autre chose », ajoutera notre source. Ce qui a, aussi, réjoui les habitants de ladite cité est indubitablement le bitumage des accès. » Il a fallu batailler pour obtenir cet aménagement en attendant d’autres », précisera la même source. Si cette cité reprend son aura des années 80 et 90 alors qu’elle était la destination même des gens des villes et des communes limitrophes pour son Souk El Fellah et sa Sempac, ses résidents souhaitent que les promesses des autorités à propos de la fibre optique et, donc, le raccordement au réseau internet, soient tenues. » C’est une autre commodité que demandent tous les habitants afin de nous ouvrir sur le monde comme cela se fait ailleurs, d’autant plus que nous sommes à plus de mille personnes », conclura la même source.
Amar Ouramdane

