Plusieurs questions d’une brûlante actualité attendent en effet les responsables des Vert et Rouge de Yemma Gouraya, à leur tête le boss du club, Faouzi Berkati, dont le retour au pays étant prévu pour aujourd’hui, dimanche, après deux semaines passées en France. C’est ainsi que ce dernier est d’abord attendu de « pied ferme » par les joueurs réclamant sans cesse leur argent s’étalant entre quatre et huit mensualités chacun. Ce qui obligera le chairman Béjaoui à mettre la main à la poche pour satisfaire les exigences (financières) des camarades de Daif qui refusent, pour rappel, de percevoir une partie de leur dû comme il leur a été déjà suggéré par leur employeur. Un autre dossier et non des moindres sera également au menu du premier responsable du club et de ses proches collaborateurs et qui a trait aux cadres de l’équipe liés encore au club mais qui posent leurs conditions pour continuer l’aventure avec leur équipe. C’est le cas du portier international olympique, Sofiane Kacem, objet de convoitises de certains clubs de Ligue 1 (JSK et DRBT), et du milieu récupérateur Abdelhamid Daif qui privilégie, pour sa part, le challenge sportif (l’accession) pour honorer son contrat jusqu’au bout. En un mot, c’est une semaine marathonienne et surtout délicate qui attend les dirigeants Béjaouis pour régler toutes ces questions inhérentes à l’actualité du club, aussi bien sur le plan sportif qu’administratif, puisque l’AGO du CSAJSMB étant prévue aussi pour ce mercredi 10 juin pour la présentation des bilans moral et financier de l’exercice précédent. En attendant que les choses « bougent » chez les Vert et Rouge, les socios du club retiennent leur souffle et refusent surtout un remake de la dernière période d’intersaison quand des joueurs de niveau technique très modeste étaient alors engagés par on ne sait toujours quel miracle pour le résultat que tout le monde connaît. Les craintes de ces mêmes supporters sont d’autant légitimes que leur club fétiche n’a pas encore entamé son opération recrutement, ceci au moment où le temps joue pourtant contre la JSMB.
B. Ouari
