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Des foyers sans électricité ni assainissement à Aït Abdelmoumène

Les habitants des quartiers Achag, Tizi Meddouh, El Hed Amraoui, Vouchata bas, louvayar, Taghoucht et El Djama, dans le village d’Aït Abdelmoumène, relevant de la commune de Tizi Ntléta, au Sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, ne savent plus à quelle autorité s’adresser pour les raccorder au réseau de l’eléctricté. Plusieurs dizaines de foyers vivent ainsi sans eléctricté depuis de nombreuses années. Un habitant du quartier El Hed Amraoui déplorera : « J’habite dans ce quartier depuis 25 ans, j’ai tout fait pour bénéficier du raccordement au réseau électrique mais hélas, je n’ai eu que des promesses de la part des responsables concernés, lesquelles ne sont pas tenues à ce jour. À présent, je vis comme au temps des anciens. Sans appareils électroménagers et sans la moindre commodité des temps modernes. Nous lançons un SOS de détresse aux responsables concernés de nous faire bénéficier de l’eléctricté ». À signaler que plusieurs habitations sont raccordées illicitement par câble à partir des compteurs électriques de leurs voisins. Parfois, la distance entre les deux habitations est trop grande que la chute de tension due à l’effet joule, malmène les habitants, les privant ainsi de faire fonctionner leurs appareils. « J’ai un branchement à partir d’un voisin mais la chute de tension fait que la lumière de la lampe ressemble à une bougie. Alors, pour faire démarrer une machine à laver par exemple, cela relève tout simplement de l’impossible», regrettera un habitant du quartier Vouchata Bas. D’autres quartiers, à l’image de celui d’El Djama et Taghoucht, ne sont pas raccordés au réseau de l’assainissement. « Nous vivons dans ce quartier sans assainissement depuis l’année 95. Nous avons creusé des fosses septiques mais elles débordent régulièrement, générant une pollution et une pestilence sévère. Nos vergers sont du coup abandonnés. Nous appelons les autorités compétentes à nous trouver une solution », demande-t-on.                            

Hocine T.

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