Le vent et la grêle provoquent des dégâts

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Les grêlons de la taille d’une balle de pingpong, se sont abattus brusquement, mercredi après-midi, sur la région de Aïn El Hammam.

Pris au dépourvu, les piétons se sont empressés de trouver refuge pour s’épargner des blessures alors que d’autres, moins chanceux, s’en sont tirés avec des ecchymoses. Devant l’urgence de la situation, les automobilistes se sont vite arrêtés sous les arbres pour s’épargner les bris de glace. Ils n’ont rien trouvé d’autre que les tapis intérieurs pour couvrir les véhicules dont la plupart ont subi des dommages au niveau des toits, dont la peinture a été abimée. Un véhicule resté dehors a vu son pare-brise voler en éclat du côté de la cité Akkar, nous rapportent les habitants. Mais ce qui a été épargné par la grêle a été touché par le vent qui a soufflé juste après. Si on a pu parer au plus pressé face à ce phénomène assez rare, contre le vent, personne n’a rien pu faire pour éviter que les quelques cerises, encore sur l’arbre, ne tombent. Les agriculteurs, parlant des olivaies, nous disent que «rien n’est resté sur les arbres. La prochaine récolte est de ce fait compromise, surtout que le brouillard d’il ya quelques semaines a déjà entamé les fruits». D’autres dégâts ont été constatés jeudi matin, sur le chemin de la ville où nous avons enregistré la chute de câbles ou encore des paraboles tordues par le vent. Au centre de Aïn El Hammam, une gouttière d’évacuation d’eau de pluie a été mise à terre en même temps que divers objets hétéroclites, devenus subitement des projectiles dangereux pour les passants. «C’est le monde à l’envers», commente Hamid pour qui «cette année, on a vraiment senti le changement climatique. Nous sommes assommés par la grêle au mois de juin alors qu’on n’a pas vu une

A.O.T.

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