Une quarantaine de spécialistes, toutes disciplines confondues, sont attendus pour bientôt au CHU de Béjaïa.
Avec l’arrivée de ces derniers, les services du CHU seront bien étoffés en moyens humains malgré l’absence de structures. Aujourd’hui, le centre hospitalo-universitaire de Béjaïa compte 23 services et, à la rentrée, il atteindra 25 services qui travailleront dans une exigüité totale. Le premier responsable prévoit de trouver des formules pour permettre à tous les services de travailler en collaboration, en attendant la réalisation du nouveau CHU. Concernant ce projet, le ministère de l’Agriculture a envoyé une correspondance demandant d’expliquer le choix du site de Djebira, ce qui fut fait. Pour sa concrétisation, il est attendu une réunion interministérielle que présidera le Premier ministre, laquelle interviendra dans les semaines à venir. Pourtant, l’espoir avait gagné les Béjaouis lors de l’installation du nouveau directeur général du CHU. Dans l’entretien qu’il avait accordé à La Dépêche de Kabylie, à son arrivée en décembre 2012, il prévoyait de disposer de trente-deux services hospitalo-universitaires, un mois plus tard. D’ailleurs, il déclarera que ses services avaient ouvert 21 postes budgétaires de chefs de service qu’occuperont des professeurs. «Pour leur libérer les locaux, nous déménagerons l’administration à l’hôpital Frantz Fanon et nous lancerons les services de cardiologie, de cardiologie interventionnelle, de neurologie, d’endocrinologie, de rhumatologie, de rééducation et d’exploration, entre autres», rajoutera-t-il. Qu’attendent les pouvoirs publics pour lancer le CHU de Béjaïa afin de mettre un terme à ces rumeurs qui parlent, de plus en plus, de marginalisation de la wilaya de Béjaïa dans le cadre du développement sous toutes ses formes ?
A. Gana