La ruelle ou plutôt la piste menant vers l’ex-école de garçons où est construite la crèche communale est d’un accès difficile, et souvent obstruée par des dizaines de véhicules qui viennent s’y garer. Les mardis et samedis, jours de marché il s’y produit d’inextricables encombrements qui empêchent tout accès à l’école ou à la cité. Faute d’aires de stationnement en ville, les automobilistes se rabattent sur cette voie fréquentée par des enfants qui se rendent à la crèche qui accueille, également, les élèves de l’ex-école de garçons, depuis qu’elle a été démolie. En plus de mettre en danger les enfants, les véhicules, dans un concert de bruits et de poussière, créent moult désagréments aux écoliers et aux locataires des immeubles voisins. Un enseignant nous rapporte qu’«il n’est guère aisé de se faire entendre des élèves lorsque les voitures emballent leurs moteurs». Certains, ne trouvant pas de place, se garent carrément devant le portail, obstruant de la sorte l’entrée du personnel et des élèves. Par ailleurs, il faut signaler que l’état de cette route qui devait être bétonnée comme toute la cité mitoyenne, est très dégradé. Les nids-de-poule très accentués qui la jonchent nécessitent une attention des autorités, «qui doivent rappeler à l’ordre l’entreprise chargée de son bitumage mais qui tarde à entamer les travaux», nous dit Saïd, un riverain. Notons que cette rue, menant aussi à la cité des fonctionnaires, demeure la seule venelle de la ville qui n’a pas encore bénéficié d’un revêtement. Il y a quelques mois, les accès à la cité d’habitation mitoyenne ont été bétonnés entièrement. Ce qui explique la frustration des habitants de la cité des fonctionnaires, essentiellement des enseignants.
A.O.T.