à l’occasion du mois de Ramadhan, le ministère du Commerce a chargé pas moins de 6 000 agents de contrôle de veiller à la garantie de la qualité des produits et à la stabilité des prix, à travers tout le territoire national.
Intervenant lors d’un point de presse organisé lors de sa visite, jeudi dernier, au marché de gros des fruits et légumes de Hatatba, dans la wilaya de Tipaza, le ministre du Commerce, Amara Benyounès, a affirmé qu’au titre du plan opérationnel annuel de répression des fraudes et du contrôle de la qualité son département a mobilisé «6 000 agents de contrôle, répartis sur 3 000 brigades qui assureront le service, jour et nuit, durant le mois de Ramadhan». Soulignant que l’Etat se doit de contrôler uniquement les prix des produits soutenus, M. Benyounès a indiqué que la régulation des prix est du ressort du marché qui est soumis à la règle de l’offre et de la demande. Un entassement de certains produits dont la tomate et la pêche est constaté au niveau de ce marché de gros, et est justifié selon les producteurs par l’abondance, durant cette saison de ces deux produits. «Cela reflète parfaitement la règle de l’offre et de la demande», a expliqué le ministre. Par ailleurs, le ministre a procédé en compagnie du wali de Tipaza, à l’ouverture officielle du marché ‘’er-rahma’’ de la ville de Tipaza. Un marché de proximité organisé pour la deuxième année consécutive, à l’initiative de la Chambre d’agriculture, en coordination avec la wilaya et la direction locale du Commerce. Cet espace de vente, ouvert à la cité administrative de la ville, propose des fruits, légumes, viandes et autres produits alimentaires divers, directement des mains des producteurs et agriculteurs aux consommateurs. «C’est une opération qui vise à encourager les producteurs locaux et à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens. Nous invitons les autorités de chaque wilaya à faire de même en ouvrant une moyenne de deux marchés similaires dans chaque wilaya», a suggéré M. Benyounès. Le ministre insistera sur le fait que ces marchés ne constituent nullement une concurrence pour le privé ou les commerçants de détail et autres marchés, «mais qu’ils visent seulement à aider les familles à moyens et faibles revenus», a-t-il assuré.
S.S