Deux jours avant le début du mois de carême, les employés de la voirie de la commune de Aïn El Hammam ont procédé à une soirée de volontariat pour le nettoyage du centre-ville. Mardi dernier, à dix-neuf heures, une vingtaine d’ouvriers ont entamé leur tâche qui ne sera terminée que vers une heure du matin, avec le ramassage de plusieurs cargaisons de détritus. Un camion citerne, deux engins (pelles) et trois autres camions à benne, appartenant à l’APC, étaient chargés d’acheminer les tas de détritus et de gravats qui s’étaient accumulés dans les coins de la ville depuis longtemps. Les deux boulevards principaux, les plus fréquentés par les citoyens, ont été ciblés pour un nettoyage en règle. De la place à la mairie, certains endroits ont été lavés à grande eau alors que les autres, plus étroits, ont nécessité l’intervention directe des ouvriers avec des pelles, pour en retirer des quintaux de «saletés», éparpillées jusque sous les portes des magasins désaffectés, devenus avec le temps des réceptacles d’ordures. Le carrefour des horloges, la rue commerçante du premier Novembre et le siège de l’APC, il s’est avéré que ce sont ces endroits qui reçoivent quotidiennement une importante quantité de déchets. Et pour cause, ils sont les plus fréquentés de la ville, à longueur de journée. Il est de ce fait, un lieu névralgique qui requiert une attention de tous les jours. Les nombreux citoyens qui y transitent pour se rendre à la daïra, à la poste et les autres administrations y laissent souvent des sachets, du papier ou autres emballages. Les employés de la voirie nettoient les lieux plusieurs fois par jour. Selon Said, chef de service au niveau de la régie, plusieurs voyages ont été nécessaires pour transporter ces tas de déchets ramassés jusqu’à la décharge communale. Ces ouvriers qui avaient veillé jusqu’au matin étaient encore à l’heure au travail mercredi matin, avec leurs brouettes et balais. Ils méritent toute notre considération. Leur travail de tous les jours passe inaperçu et personne ne se rend compte de ce que seraient nos villages et nos rues, sans eux. Nous leur disons seulement bravo.
A.O.T.
