à cause de l’usure des vannes et des ventouses sur le réseau du transport d’eau potable qui alimente Ath Yevrahim, Thamourt Uzemmur et les agglomérations périphériques à partir du captage de la source noire (El Ainser Averkan) d’Imésdourar, dans la commune de Saharidj, l’eau a cessé de couler dans des centaines de foyers de ces localités depuis une dizaine de jours.
Certains citoyens dénoncent cet état de fait dans une requête adressée aux autorités locales concernées qui sont jusqu’à présent «restées sans échos», selon eux. Renseignement pris, il s’est avéré qu’il s’agit d’une nouvelle avarie qui s’est encore produite sur les vannes de réglage et les ventouses parsemées le long de ce réseau. Au même point noir, un tronçon d’environ 01 km traverse le territoire du village Aggache, dans la commune de Saharidj, sur lequel surviennent de manière cyclique ces avaries depuis ces cinq dernières années pour des périodes plus au moins longues, et ce, à cause de ces équipements défectueux notamment les ventouses équipées de soupapes de décompression brisées inopérantes qui provoquent un refoulement de l’eau à partir de prises d’air qui ne laissent passer aucune goutte. Un état de fait signalé à plusieurs reprises dans ces mêmes colonnes et qui se manifestent pour comble du malheur durant la saison chaude. Ces refoulements, de diamètre 120, aggravés par la gravitation accentuée, ont fini avec le temps par provoquer, en plus, des écartements sur la tuyauterie dont le tracé est situé en plein milieu de la route goudronnée qui desserve le village Aggache, sur laquelle les équipements d’intervention de l’APC et l’hydraulique gestionnaires direct de cette ouvrage pratiquent, à chaque nouvelle avarie, des trous en faisant recours à des pelles extravatrices qui ont fini par massacrer la chaussée en plusieurs endroits sans qu’il ne soit procédé à la remise en état des lieux. Bien qu’une partie de ce tronçon soit reprise, les avaries continuent à surgir et à pénaliser plusieurs villages que l’APC n’arrive pas à approvisionner par le système de citerne tractées qu’elle déclenche à chaque rupture d’eau potable qui fait monter au créneau la population. Cette dernière est allée jusqu’à mener des mouvements houleux de protestations qui se sont résultés à plusieurs reprises par la fermeture des sièges de l’APC, de la daïra et celui de l’hydraulique, par le passé sans que le nécessaire ne soit fait une bonne fois pour toutes. Soulignons pour conclure qu’une source proche de l’Algérienne des eaux (ADE) affirme que l’APC a procédé à l’achat de ventouses et que des équipements d’intervention s’attèlent au remplacement de celles détériorées. Notre source soulignera, cependant, que cette solution est provisoire que les avaries et prise d’air ne cesseront qu’après que ce tronçon qui cause problème ne soit repris en totalité. Reste à souhaiter que l’alimentation en eau serait rapidement rétablie avec la révolte qui s’est généralisée à travers ces villages ne se transforme en action de rue.
Oulaid Soulah
