Pour une fois, les routes menant aux cimetières de la commune de Aïn El Hammam ont été ciblées par des aménagements qui les rendent facilement accessibles aux automobiles et aux piétons. Il en est ainsi de «Bouksir», un cimetière de Taourirt, à près de cinq kilomètres du chef-lieu de Aïn El Hammam, qui est resté durant des décennies, difficile d’accès aux visiteurs des lieux et aux cortèges funèbres. Se trouvant au bas de la vallée, autour d’un mausolée, érigé depuis des temps immémoriaux, il est desservi par une route tortueuse et escarpée, dissuadant souvent les personnes âgées de s’y rendre. Ce qui a attiré l’attention de l’APC, qui a décidé de remédier à la situation en procédant au bétonnage d’un tronçon de près d’un kilomètre et de le relier au chemin carrossable du village d’Ouaïtslid qui vient d’être bitumé. Une manière, comme on dit, de réussir «d’une pierre deux coups». De l’autre côté à l’Ouest de la ville de Aïn El Hammam, c’est le célèbre Saint de la région «Djeddi Menguellet» qui attire l’attention. Le chemin d’accès, à partir de la route nationale 71, très endommagé par les travaux des canalisations du gaz de ville, vient de bénéficier d’un aménagement de la part de l’APC. Un revêtement en bitume de la voie d’accès, sur près de cinq cent mètres, vient d’être effectué en même temps que la ruelle principale du village mitoyen de Tillilit. Par ailleurs, pour parer aux affaissements qui pourraient, éventuellement, endommager l’accès au mausolée, un mur de soutènement, longeant la route nationale numéro 71, vient d’être dressé sur une trentaine de mètres. Il faut savoir aussi que le saint «Djeddi Menguellet» se trouve au milieu de tombes. Une fois par an, le jour de l’Achoura, des milliers de personnes viennent visiter les lieux. C’est dire que la propreté des alentours ainsi qu’un accès facile ne sont pas fortuits. On ne manquera pas de signaler, cependant, que certains cimetières dont les tombes sont envahies par des herbes folles demandent un toilettage. Habituellement opéré par les comités de villages ou par des volontaires, le nettoyage des lieux ne semble pas être d’actualité au niveau de certains cimetières. Un petit lifting avant l’Aïd serait le bienvenu pour permettre aux visiteurs de circuler à l’aise, entre les tombes.
A.O.T.