«Le retard qu'a accusé cette wilaya en matière de réalisation d'infrastructures sanitaires est principalement dû à des raisons d'ordre sécuritaire».
Cette déclaration a été faite par le ministre de la Santé de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, lors de la visite d’inspection qu’il a effectué hier, à Boumerdès. «Mais j’ai la conviction, ajoutera-t-il en s’adressant aux cadres locaux de son secteur, que vous êtes capables, à présent, de redoubler d’efforts pour l’accomplissement des différents projets». Inscrites dans le plan quinquennal actuel qui arrive à terme en décembre 2015, certaines infrastructures ont été inaugurées lors de cette visite ministérielle, alors que d’autres viennent juste de redémarrer, à l’exemple du projet de réalisation d’un grand hôpital au chef-lieu de la wilaya, précisément au lieu dit Sahel. Lancé au mois de Mai 2012, ce chantier a été arrêté durant plusieurs mois, suite à la découverte de malfaçons notamment dans les fondations des bâtisses. Et tout récemment, les travaux ont été relancés après engagement d’une entreprise italienne. Le coût de cet hôpital de 240 lits est estimé à 340 milliards. Presque au même endroit, l’on prévoit la construction d’une école paramédicale de 250 places pédagogiques. L’on escompte la mise en service des deux structures précitées du centre-ville de l’ex-Rocher Noir, à la fin de l’année 2017. Un retard d’au moins 18 mois, comme l’a reconnu hier le ministre lui même. Accompagné du wali, Kamel Abbas, et d’autres responsables locaux, Abdelmalek Boudiaf s’était enquis aussi des travaux de réalisation d’un hôpital psychiatrique à Boudouaou, d’une capacité de 120 lits. Le haut commis de de l’État avait fait, ensuite, successivement, escale aux Issers et à Bordj Ménaïel. À Isser-ville précisément, il a procédé à la mise en service, près d’une ancienne polyclinique, d’un centre intermédiaire de toxicomanie, dont le coût global est de 55 millions de DA. Dans le deuxième centre urbain cité il a inauguré sous les applaudissements des membres du personnel médical et paramédical, un service de pédiatrie puis s’est enquis encore du taux d’avancement des travaux de réalisation d’une nouvelle salle de maternité toujours au niveau du même établissement hospitalier, ayant connu une extension ces dernières années.
Salim Haddou