La ville de Kherrata, comme tout ailleurs, vit au rythme du mois sacré de Ramadhan, qui, comme chaque année, connaît une effervescence inhabituelle dans la vie quotidienne du citoyen, surtout sur le plan consommation. Toutefois, le fait marquant en cette circonstance est la baisse des prix des légumes constatée depuis la fin de la semaine écoulée, eux (les prix) qui ont subi une hausse dès le premier jour du mois sacré au niveau du marché hebdomadaire de cette commune, le lieu privilégié des consommateurs qui s’y approvisionnent en différents produits. En effet, en plus de l’abondance et de la fraicheur des légumes, les prix auxquels ces derniers sont proposés sont accessibles à toutes les bourses. La marchandise, diverse et de bonne qualité est majoritairement constituée des produits des agriculteurs de la région qui, grâce aux fruits de leurs labeurs, contribuent à cette amélioration dans la disponibilité des cultures maraichères et autres produits du terroir, riches et spécifiques à chaque localité rurale. S’agissant de la baisse de la mercuriale enregistrée dans ce marché hebdomadaire, après dix jours de l’entame du Ramadhan, elle a touché en particulier les haricots verts descendus jusqu’à 80,00 da/ kg, la courgette à 30,00 da, le poivron à 45,00 da, la betterave à 60,00 da, la pomme de terre à 45,00 da, la laitue à 60,00 da, et on passe. Toutefois, dans certains étals, cette tendance à la baisse varie selon la qualité du produit. Le seul légume qui n’a pas connu de baisse est l’oignon, qui se stabilise à la barre des 50,00 da/kg, et ce, malgré son abondance sur le marché local. Des prix «cléments» qui, contrairement à l’année précédente à pareille période, qui réjouissent les consommateurs qui ne se font pas prier pour remplir leurs couffins, tout en attendant d’autres baisses d’autres produits, à l’image des viandes.
S. Zidane