Distribution de ruches

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Huit preneurs de projets de la commune de Aïn El Hammam viennent de bénéficier de la distribution de ruchers dans le cadre du PPDRI (plan pour le développement rural intégré).

Les ruches commandées par l’APC à un particulier qui avait fourni dix unités par apiculteur, ont été réceptionnées dans la nuit du dimanche à lundi, au lieu-dit «Tizi L’Djamaa», dans la commune d’Ath Bouyoucef où elles on été remises directement aux bénéficiaires de l’opération. «Le lieu choisi et l’horaire ne sont pas fortuits», indique Hamid Ould Saadi, président de commission au sein de l’APC de Aïn El Hammam. «Le danger que représente un essaim d’abeilles pour la population en cas d’accident peut être mortel. Ce qui motive leur transport de nuit et leur réception dans un endroit isolé», nous explique un éleveur d’abeilles.

Les futurs apiculteurs dont les ruchers reviennent à cent vingt mille dinars (120 000,00 DA) doivent contribuer avec un apport personnel de quarante mille dinars (40 000,00DA), seulement. Selon notre interlocuteur, les bénéficiaires des ruchers dans le cadre du PPDRI, sont désignés par la cellule communale de projets de proximité en collaboration avec les animateurs des villages, eux-mêmes, en contact avec les comités de leurs agglomérations respectives. Une dizaine de ruchers pour toute la commune comptant plus de vingt villages semble, à première vue, un quota insuffisant dans une région où des amateurs de l’apiculture se manifestent chaque année plus nombreux, attirés par la rente que peut générer la vente du miel. Les coûts des ruches pleines ne permettent nullement au simple agriculteur de se constituer un rucher, d’autant plus qu’ils sont soumis aux aléas du climat. On se rappelle qu’à chaque hiver, les apiculteurs se plaignent de la disparition d’une partie de leur élevage. Hormis les maladies courantes qui menacent constamment leur bien, les apiculteurs doivent aussi faire face à l’invasion de guêpes qui s’attaquent aux abeilles pour se nourrir de leur miel. C’est dire que pour s’investir dans un tel créneau, les paysans doivent réfléchir à deux fois sur les difficultés que recèle la profession.

A.O.T.

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