Le transport public de voyageurs dans la commune de Saharidj, dont le chef-lieu est situé à 50 Kms à l’Est de Bouira, accuse, depuis le début du mois de Ramadhan, un certain manque. En effet, cette commune, qui compte 14 villages sous-développés les uns que les autres, enregistre un petit fléchissement du nombre de transporteurs, lequel a une incidence sur la vie des habitants de la localité qui se déplacent quotidiennement surtout vers la ville de M’Chedallah, leur chef-lieu de daïra. Ainsi, la ligne M’Chedallah-Saharidj se trouve, quelque peu, en léthargie depuis l’arrivée du Ramadhan, est ce, à cause de la diminution du nombre de rotations qu’effectuent, habituellement, les transporteurs de voyageurs. Comme nous l’avons constaté dernièrement, à l’arrêt des fourgons qui desservent ces deux localités via la RN30, il n’y avait pas grand monde à cet endroit, car le nombre de fourgons a diminué de même que pour les voyageurs. Cela était prévisible, d’autant plus qu’à chaque entame du mois de carême, le transport se trouve comme « assommé », et les transporteurs, quand ils travaillent, diminuent le nombre de rotation par jour, ce qui crée cette insuffisance. Résultat des courses: Les usagers ne savent plus à quel saint se vouer pour partir de Saharidj vers M’Chedallah, et vice-versa, surtout qu’en ce mois de Ramadhan, les achats explosent littéralement, ce qui nécessite aux habitants de Saharidj, notamment, de se déplacer vers cette agglomération qu’est l’ex-Maillot. Du côté des transporteurs, c’est plutôt un autre son de cloche: Ceux-ci constatent que le nombre de voyageurs dégringole aussi, ce qui les pousse à limiter, de leur part, le nombre de rotations effectuées journellement !
Y.S.
