Le SNTE demande l'intervention de Benghebrit

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La ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, devra faire face ces jours-ci à un nouveau dossier chaud du secteur, relatif aux examens professionnels des directeurs et inspecteurs de l’éducation qui aura lieu le 22 juillet prochain. Le syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) a appelé la ministre de tutelle à revoir les critères de promotion au rang des directeurs d’école et d’inspecteur de l’éducation. Dans un communiqué rendu public hier, le SNTE a expliqué dans ce sens que les critères arrêtés en commun accord entre le département de Nouria Benghebrit et la direction générale de la fonction publique doivent être revus afin de répondre aux besoins du secteur en directeurs et inspecteurs, et assurer par la même occasion la stabilité dans le même secteur. En effet, les critères arrêtés pour les 4 230 postes de directeur d’école primaire à pourvoir : les candidats ayant intégré le corps des enseignants avec des diplômes universitaires, classés dans la catégorie de professeur principal qui ont exercé au moins cinq ans dans leur poste. De ce fait, le nombre de candidats ne dépassera pas le tiers des postes réservés par cet examen professionnel, étant donné que ces critères ne prennent pas en considération les cinq années d’ancienneté pour les professeurs formateur de ce cycle, avant leur intégration comme le stipule la loi 12/240. Ceci dit, ces critères arrêtés par les parties concernées ne permettent la participation qu’aux professeurs principaux du cycle primaire qui disposent de cinq années effectives. Toutefois, les critères arrêtés ne permettent pas de drainer les candidatures suffisantes à même de pourvoir tous les postes vacants. Le même conflit se pose également dans l’encadrement pédagogique du cycle moyen, où les critères pour l’accès à cet examen professionnel exigent cinq ans d’ancienneté pour les enseignants de l’enseignement moyen. «Ce qui est impossible à réaliser», selon le SNTE. Pour plus de précisions, le SNTE a, dans le même document, expliqué que les enseignants formateurs de l’enseignement moyen sont issus du grade de l’enseignement fondamental et non pas du grade de l’enseignement moyen. Cela veut dire qu’il n’y a pas d’enseignants qui ont acquis cinq années d’expérience. «La tutelle a, à travers ces critères, exclu la majorité des enseignants qui n’auront donc pas le droit à la promotion dans leur carrière professionnelle», précise-t-on. D’autres catégories sont également exclues. Il s’agit, selon le syndicat, des directeurs adjoints chargés des études et des nouveaux conseillers. Tout en dénonçant la politique de deux poids et deux mesures du ministère, le SNTE demande ainsi à la tutelle de revoir sa copie afin d’assurer la stabilité dans le secteur.

L.O.CH

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