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Œuvre biographique de l’écrivain Ramone Sampedro

Devant un parquet de comédiens, metteurs en scène, professionnels du septième art, des personnalités officielles culturelles, nationales et étrangères et beaucoup d’invités officieux, s’est annoncé, mercredi soir, 18 janvier, la première édition du film européen à Alger. Le rendez-vous a été inauguré à la salle Ibn Zeydoun avec la projection du film « Mar Adentro » du cinéaste espagnole Alejandro Amenabar. Cette œuvre reçoit le titre du meilleur film, aux European Films Awards et l’oscar du meilleur film étranger en 2005. »Ma Adentro » raconte une histoire véridique d’un intellectuel espagnol. Une biographie de l’écrivain Ramon Sampedro qui, en dépit d’une paralysie physique qui le condamne à rester dans son lit, enfermé dans une chambre, s’impose à être l’un des remarquables écrivains dans le monde. Il se regarde et regarde, justement, ce monde face à lui, à travers une fenêtre, dont il s’inspire pour se mettre à écrire ses ouvrages.L’autre, de Mar Adentro, est l’un des grands réalisateurs du cinéma espagnol. Alejandro Amenabar a participé, également, à l’écriture du scénario et à la composition musicale du film. Avant la projection de ce même film, l’ambassadeur, chef de la délégation de la Commission européenne, organisateur de ce festival, M. Lucio Guerrato, a estimé que “Mar Adentro” est l’un des films qui ont eu de bonnes critiques, non seulement de professionnels européens mais de nombreux critiques aussi dans le monde. »Nous avons tenu à ce que des œuvres inédites soient projetées, ici à Alger, à l’occasion de la première édition du film européen. J’estime que “Mar Adentro”, de l’espagnol Alejandro Amenabar, est l’une des meilleures œuvres qui nous ont été présentées. Nous avons fait ce choix en sachant d’avance que le sujet de l’œuvre ne serait certainement pas étranger au public algérien, car il peut refléter les mêmes faits, vécus par des Algériens », dira M. Guerrato.Il est vrai que cette rencontre cinématographique se présente, selon son titre, comme un festival, mais selon des cinéastes et des amateurs du septième art, ce titre n’a pas lieu d’être puisque l’on remarque l’absence de ses caractéristiques : les comédiens et les cinéastes qui ont participé à la mise en œuvre des films et des critiques ainsi que les spécialistes du secteur.L’un des organisateurs, directeur artistique du festival et l’un des fondateurs de la boîte Sora production, Mohamed Latrèche, ne voit pas, quant à lui, les choses ainsi. »Je tiens à vous signaler qu’il y a deux réalisateurs qui sont présents. Frédéric Fonteyne, l’auteur de « La Femme de Gilles » et Lyés Salem, le réalisateur de « Cousine ». Quant à l’intitulé de la rencontre, j’insiste pour dire que c’est un festival, puisqu’il y a justement des projections filmiques à présenter. Dans le monde entier, à part les grands festivals comme ceux de Cannes, Venise et Berlin, les lauréats et les stars ne sont jamais présents car ils sont toujours pris quelque part », explique t-il.

Fazila Boulahbal

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