Il a suffi du changement de quelques lampes grillées sur l’ouvrage de l’éclairage public du centre-ville, épargné par l’opération de l’aménagement urbain en cours de réalisation, pour voir enfin le cœur de ce gros centre urbain suffisamment éclairé. Ce «come back» de la lumière permettra aux citoyens de sortir de nouveau après la rupture du jeûne, pour profiter de la fraicheur nocturne et prendre un café ou une glace entre amis. De même, les enfants, qui ont été retenus jusque-là à la maison par leurs parents à cause de l’obscurité qui enveloppait ce qui servait de place publique (voir notre article du 25/06/2015), ont pris d’assaut cet espace juste après le ftour, en créant une animation particulière. Reste à espérer que le même effort des gestionnaires de la cité sur ce volet éclairage public soit étendu au reste des villages, pour permettre à la population de passer ce qui reste du Ramadhan dans des conditions moins pénibles. Il est aussi souhaitable de les voir s’attaquer aux innombrables avaries survenues sur le réseau de distribution de l’AEP, à l’origine d’un énorme gaspillage d’eau potable, doublé d’une pénurie aigüe de ce précieux liquide au niveau de plusieurs quartiers du chef-lieu de commune. Il convient de signaler que malgré ce réseau de distribution d’eau eut été réparé depuis une année et que des essais concluants eurent été effectués sur ce nouvel ouvrage, sa mise en service tarde à voir le jour du fait d’un bras de fer entre les citoyens et les autorités locales, qui ont décidé de confier la gestion de l’AEP à l’Algérienne Des Eaux (ADE), chose qu’a refusée les citoyens qui, dans un mouvement de protestation, ont arraché les compteurs qu’avait installés cette société. Le différend est laissé en suspens, rien n’a été depuis, entrepris pour l’aplanir. Les mêmes avaries durables et dangereuses sur le réseau de l’assainissement et plusieurs axes routiers à travers la commune tardent aussi à être prises en charge. Une commission technique pour le recensement des points noirs est plus qu’indispensable, d’autant plus que c’est la santé et la sécurité de la population qui sont menacées.
Oulaid Soualah