À Larbâa Nath Irathen, les motos, les quads et les scooteurs, très en vogue ces derniers temps, causent d’énormes désagréments (bruits, circulation, pollution,…) à la population. Les habitants, exaspérés, crient leurs ras-le-bol devant cette situation insoutenable, notamment ces cortèges nocturnes répétitifs. En effet, ce nouveau phénomène, qui s’est propagé en l’espace de quelques années seulement, pose un vrai dilemme pour les habitants, surtout ceux dont les résidences se trouvent à proximité des artères du chef-lieu, car de nombreux jeunes conducteurs de ces motos dictent leurs lois, et font de leurs deux roues à moteurs leur passe temps favori, même de nuit, rendant la vie «impossible» à de nombreux citoyens. Cette passion à laquelle ils (les jeunes) sont devenus accros pourrit sérieusement le quotidien des habitants, du chef-lieu notamment. «Un amusement qui nous rend la vie impossible», dira ce résident au chef-lieu, un jeune homme d’une trentaine d’années. Et d’ajouter : «Ces jeunes n’écoutent personne, même pas leurs parents. Ils ne font qu’à leurs têtes. Ils ne se soucient guère des désagréments que ces maudites motos provoquent aux citoyens. Rien que la dernière fois, au niveau de la place Abane Ramdane, j’étais témoin d’un accident survenu entre un motard et un véhicule utilitaire. Le motard s’est latéralement éjecté de sa moto. Ce qui ma vraiment choqué c’est le comportement du jeune motard. Quand il s’est relevé il s’est lancé directement sur le pauvre automobiliste. Heureusement que d’autres badauds sont intervenus pour les séparer. Le bruit et le vacarme causés par ces motos empêchent toute tranquillité. Le pire, quand quelqu’un essaye d’intervenir, il se heurte directement à la brutalité de ces jeunes ! Espérons que ces jeunes en mal de loisir finiront par se ressaisir». Effectivement, de nombreux jeunes, parfois adolescents, font de ces motos leur devise, en imitant les grands gangs motoristes des films hollywoodiens, où drogue et alcool «dominent» les débats. Ils les utilisent parfois comme gagne pain facile, rapide et qui rapporte gros. À défaut de s’insérer dans la vie active et de trouver un poste d’emploi susceptible d’améliorer leur cadre de vie, ces adolescents se trouvent confinés dans un circuit fermé. Un milieu de frime, nuisible et dangereux, dans lequel ils font de leurs motos leur passe temps favori, oubliant la dure réalité amère. Les citoyens de leur côté souhaitent que les autorités interviennent dans les plus brefs délais, afin de limiter le nombre de ces motos, et par là même retrouver un minimum de tranquillité notamment en ces soirées ramadhanèsques.
Y.Z.
