Un centre de soins et un pavillon des urgences

Partager

L’établissement public de santé de proximité de Seddouk a choisi la date du 5 juillet, Journée de l’indépendance et de la jeunesse, pour inaugurer une salle de soins au village Helouane, dans la commune d’Ouzellaguen, et la réhabilitation du pavillon des urgences de la polyclinique de Bouhamza, retapé à neuf.

Nous avons contacté Zoulim Rachid, le directeur de l’EPSP, qui nous a donné plus de précisions. «Tout d’abord, je tiens à remercier vivement la population de Bouhamza et le P/APC qui ont organisé un volontariat où quelque 300 personnes ont prit part aux travaux de peinture des façades extérieures, travaillant jour et nuit. J’étais vraiment ému par leur volonté et abnégation. En plus de cela, à mon arrivée, ils m’ont réservé un accueil chaleureux. Je souhaite qu’une telle action de volontariat soit méditée ailleurs. Le projet réalisé consiste en l’amélioration considérable de la polyclinique», a déclaré notre interlocuteur, qui s’est étalé sur les améliorations effectuées en ajoutant qu’un montant de 2.500.000,00 DA a été greffé sur le budget de l’EPSP pour le destiner à la réhabilitation du pavillon des urgences. Les travaux ont été lancés à la fin de l’année 2014 mais comme l’entreprise a été défaillante, on lui a résilié le marché pour l’attribuer à une autre entreprise qui l’a réalisé dans les délais impartis, poursuit-il. Questionné à propos de son inauguration après l’achèvement des travaux, il dira à cet effet : «je suis congé mais comme on m’a appelé pour me dire que le projet a été réalisé je suis revenu pour une semaine afin de préparer avec les autorités locales son inauguration, que nous avons prévue pour le dimanche 05 juillet qui coïncide avec la fête de l’indépendance et de la jeunesse. Aussitôt arrivé je me suis déplacé avec une équipe à la polyclinique pour m’assurer que tout est fin prêt pour procéder à son inauguration». Si l’on s’en tient à cela, M. Zoulim a aussi mis en exergue le renforcement en moyens humains pour amélioration de la qualité de service dans d’autres services de cette polyclinique. «En plus de ce projet d’aménagement que nous venons de réaliser, nous avons aussi touché les autres services en leur affectant chacun un personnel qualifié. À ce titre, le service dentaire a été renforcé par l’affectation d’un chirurgien dentiste ; il en est de même pour le service radiologie qui a reçu un manipulateur radio. Le laboratoire d’analyses médicales, après l’avoir doté d’un matériel adéquat qui l’a rendu fonctionnel, nous venons de lui affecter une biologiste», a-t-il dit. Profitant de cette occasion, le directeur a signalé par ailleurs, que l’EPSP vient de se renforcer en moyens humains par l’arrivée de nouvelles recrues. «Nous venons également de recruter pour les besoins de l’EPSP, un administrateur, un ingénieur informatique, deux biologistes, trois chirurgiens dentistes, un psychologue et un médecin généraliste. Tous ces éléments ont signé leurs procès verbaux d’installation et reçu les affectations. Le ministère de la Santé de son côté nous a affecté deux médecins spécialistes. Il s’agit d’un épidémiologiste et d’un psychologue», enchaînera-t-il. Mais, néanmoins, notre interlocuteur met l’accent sur le manque du personnel technique pour le bon fonctionnement de l’EPSP, à savoir les femmes de ménage et autres ouvriers tels les gardiens, les chauffeurs et les agents de sécurité. En conclusion, il informera que la journée du 05 juillet sera marquée par l’inauguration du centre de soins de Hélouane, laquelle aura lieu dans la matinée, et celle du pavillon des urgences de la polyclinique de Bouhamza qui se fera dans la soirée. Sur les quatre projets de centres de soins que l’EPSP a projetés, trois ont été réalisés et ont commencé à fonctionner. Il s’agit du centre de soins du village Ighil N’tsala, dans la commune d’Amalou, ouvert il y a deux ans, de celui du village Amagaz, dans la commune de M’cisna, ouvert il y a une année, de celui du village Helouane qui sera ouvert ce dimanche. Il reste en souffrance le centre de soins du village Takaats, dans la commune de Seddouk, à cause d’un retard enregistré dans sa réalisation.

L. Beddar

Partager