Le désormais ex-défenseur de la JSK, Djamel Benlamri, a signé officiellement, avant-hier, un contrat de deux saisons avec l’ES Sétif.
Indésirable à la JSK qui l’a libéré lundi dernier alors qu’il est encore lié au club jusqu’en 2016, le défenseur Djamel Benlamri, convoité par de nombreuses formations de l’élite, a fini par choisir de porter le maillot noir et blanc de l’ES Sétif en signant, avant-hier soir, un contrat de deux saisons. Pourtant, une information a circulé mercredi soir, faisant état de la signature de l’ex-défenseur des Canaris chez son ancien club, le NA Hussein Dey. Une information colportée par le joueur afin, semble-t-il, de ne pas capoter ses négociations avec le président de la JSK, Moh Cherif Hannachi, à propos de sa lettre de libération. En effet, selon une source proche de la JSK, le président Hannachi avait accepté de libérer Benlamri en contrepartie de la modique somme de 500 millions de centimes, à condition que le joueur signe chez le NAHD, comme il l’aurait lui-même promis à son ex-président. Toutefois, juste après avoir eu sa lettre de libération mercredi, Benlamri a pris, le lendemain, la direction de Sétif pour signer dans la soirée un contrat de deux saisons au profit de l’ESS, lui qui avait tout conclu avec le président sétifien Hassan Hemmar. D’ailleurs, depuis jeudi soir, des supporters du NAHD, via les réseaux sociaux, n’ont pas cessé de traiter leur ancien joueur de tous les noms, en l’accusant ouvertement d’avoir trahi le NAHD après avoir, selon eux, trompé la JSK. Certains supporters du NAHD sont allés jusqu’à signifier à Benlamri de ne plus remettre les pieds à Hussein Dey, après avoir fait faux bond à leur équipe en signant chez l’ESS. Mais pour les observateurs, la signature de Benlamri chez l’ESS n’est pas vraiment une surprise pour la simple raison que c’est ce même club qui l’avait contacté juste à la fin du précédent exercice, avant de faire marche-arrière suite aux exigences de Hannachi, qui a mis la somme de 3 milliards en contrepartie de sa lettre de libération. Mais maintenant que Benlamri n’est plus à la JSK, il est tout a fait logique que le joueur opte pour un club d’envergure, qui n’est autre que le champion en titre et détenteur de la Ligue des champions d’Afrique. D’ailleurs, le challenge continental auquel l’ESS prend part cette saison est pour beaucoup dans le choix de Benlamri de signer chez l’Aigle Noir en plus, bien évidemment, de l’offre financière, surtout que l’ESS est connu pour être l’un des clubs qui payent bien ses joueurs.
Pour revenir à l’actualité de la JSK et après l’arrivée, avant-hier soir à Hammam Bourguiba, lieu de stage des Canaris, des deux joueurs Ziti et Ferahi qui avaient raté le voyage avec le reste du groupe mardi dernier, on a appris d’une source proche des affaires du club kabyle que le franco-algérien, Salim Baghdad, est quasiment acquis par la JSK. Arrivé avant-hier à Alger en provenance de Toulouse, Baghdad, 22 ans, en rupture de ban avec son ex-club, l’AS Nancy, et qui a tout conclu avec les dirigeants de la JSK, devait se rendre hier soir à Hammam Bourguiba afin d’entamer la préparation estivale avec sa nouvelle équipe.
A.C