Le chef-lieu de la commune a soif !

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Pratiquement, depuis une bonne semaine, le chef-lieu de la commune de Aïn Zaouïa vit une crise aigüe par le manque d’eau potable dans les robinets. «Ce phénomène de manque d’eau au chef-lieu de commune et à travers tous les quartiers de l’agglomération, que ce soit à la cité Halouane sise au lotissement Nord, ou à travers toutes les habitations situées le long de la RN30 ainsi que la cité des frères Brahimi, revient chaque année à la même période, mais il est aggravé en cette période car il coïncide avec le mois du Ramadhan, ce qui provoquenaturellement le courroux et l’ire de nos administrés qui ne cessent de se présenter au siège de l’APC pour exprimer leurs désappointements», nous confie le président de l’APC de ladite localité en l’occurrence M. Marzouk Haddadi, qui tente d’expliquer la situation par le fait que malgré les fuites d’eau constatées sur la canalisation du château d’eau de Mechmel, il n’en demeure pas moins que les quantités d’eau reçues à partir de la station de Tizi-Larbaâ restent insuffisantes et en deçà des besoins de la population du chef-lieu. «On considère toujours que Aïn Zaouïa est un village comme tous les autres alors que c’est un centre urbain, un chef-lieu de commune et il doit être considéré comme tel !» ajoute notre interlocuteur qui regrette que la même situation n’est pas vécue par les autres localités desservies par la SSR4 De Tizi-Larbaâ. «Nous appelons les services concernés à plus d’égard envers le chef-lieu d’Aïn Zaouïa car ce problème d’insuffisance d’eau vécu quotidiennement et en permanence par nos administrés surtout en ce mois de Ramadhan, aggravé par la canicule, nous cause, en tant que responsables locaux, de grandes pressions de la part de nos administrés qui voient en nous les véritables causes de leur calvaire alors que nous sommes innocents», conclut notre interlocuteur.

E. M.

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