Les habitants d’Ighil Ouchekrid ont adressé au wali une longue requête dont une copie nous a été remise.
Le comité des sages d’Ighil Ouchekrid fait un état des lieux de leur village en matière de développement et exigent à bénéficier de leur part de projets d’utilité publique à l’instar du reste des villages de la région. Ils citent à titre d’exemple le cas de la distribution de l’AEP, dont la vétusté du réseau pénalise durement les foyers qui ne reçoivent plus aucune goûte d’eau, depuis 05 années.
Comme ils soulignent la nécessité d’ouverture d’une piste d’accès vers le château d’eau, qui affiche des dégradations du fait de son ancienneté sachant qu’il a été réalisé en 1981. L’ouverture d’une piste faciliterait son entretien et réfection. Les villageois souhaitent aussi l’extension de l’école primaire pour l’aménagement de nouvelles classes et sa dotation d’une cantine scolaire. Plus loin, ils dénoncent l’état déplorable de l’unique route, qui relie ce village au chemin de wilaya qui desserve Takerboust vers Tazmalt, complètement délabré.
Ils demandent l’inscription d’une nouvelle opération de revêtement en bitume bétonné (BB) au même titre que celle de l’aménagement urbain sachant que les allées à l’intérieur du village sont toujours à leur état primitif en terre battue, aggravées par les agressions climatiques exceptionnellement rudes dans cette agglomération de haute montagne, qui culmine a quelques 1200 m d’altitude. La même dégradation sur le réseau de distribution d’électricité à l’origine de coupures fréquentes et chutes de tensions continues, notamment en hiver est aussi citée dans cette longue requête.
Sur le volet hygiène, ils font état du manque d’un dépotoir ou de décharge publique où seront déposés les déchets ménagers. Un cas pénible qui touche l’ensemble de la commune, après une opposition qui bloque le projet d’un CET à proximité de Tiksiridène. En dernier lieu, Le comité souhaite la réalisation d’un bureau de poste et la stabilité de l’agent affecté à l’antenne administrative, et enfin l’inscription d’une opération de restauration de la mosquée, qui a subi les mêmes dégradations que le reste des infrastructures énumérées. Il convient de rappeler que ces mêmes revendications des plus légitimes ont été soulevées de vive voix par le même comité des sages au wali, lors de sa visite du samedi 04 juillet. Ce dernier a instruit les responsables des secteurs concernés présents dans la délégation qui l’accompagnaint, de faire le nécessaire pour parer à ces carences.
Oulaid Soualah