Les deux tours de la cité de polices, ainsi que les coopératives immobilières qui se trouvent au quartier des 56 logements sont en manque criant d’éclairage public. Contrairement à l’autre côté dudit faubourg, qui est entièrement illuminé. Rappelons qu’il y a de cela, 4 ans, le quartier a bénéficié d’une opération de bitumage et d’éclairage public, seulement cet aménagement n’a pas touché l’ensemble des ruelles du quartier pour des raisons inconnues. Les habitants vivent un calvaire au quotidien, une dégradation tous azimuts qui constitue un obstacle dans leur vécu. Les autorités locales ont longtemps marginalisé cet arrondissement qui connait, depuis quelques années, une extension tant sur le plan urbanistique que démographique. Noureddine, un jeune habitant de la cité de police, dit : «je travaille à l’usine et chaque jour, j’emprunte la ruelle pour rejoindre mon lieu de travail, je peux vous assurer que pendant la saison hivernale, c’est trop dur de pratiquer ce chemin car la boue couvre le sol, s’ajoute le problème d’éclairage public, c’est à l’aide d’une torche, que je suis mon chemin».
D’autres s’accordent à dire, qu’en dépit des installations électriques existantes, la lumière est défaillante. Le service maintenance de la Sonelgaz n’a pas effectué une réfection sur les installations électriques, depuis belle lurette. Mohamed, un fonctionnaire témoigne: «la défaillance de l’éclairage public me pénalise beaucoup, car je pars tôt le matin pour rejoindre mon lieu de travail, il n ya pas de lumière. Les services concernés tardent à venir pour faire la réparation, malgré les réclamations faites par les habitants, c’est absurde! D’autant plus que l’autre côté du quartier est doté d’éclairage depuis longtemps». Nos interlocuteurs affirment que la réparation de l’éclairage public est une priorité à laquelle les responsables devraient accorder l’importance, afin d’améliorer leur cadre de vie.
A.K