À l’instar des autres communes du pays, Chemini s’est attelée à mener l’opération de distribution des colis alimentaires aux familles démunies en ce mois de ramadhan.
Cette distribution de couffins se renouvelle chaque année, afin de donner ne serait-ce qu’un peu de réconfort aux familles nécessiteuses, dont le nombre ne cesse d’augmenter avec l’inflation galopante que traverse, en ce moment, notre pays. Cet élan de solidarité est symbolisé par des opérations menées par la direction sociale et de la solidarité de Bejaïa, relayée de fait par les chargés du filet social au niveau de chaque commune, qui veillent au petit grain, afin que la distribution des colis alimentaires soit faite dans de meilleures conditions.
Cependant, cette œuvre de charité du mois sacré vient d’être clôturée cette semaine sous l’égide d’une équipe de la cellule de proximité et de la solidarité avec le concours des municipalités. Pour cette année, le couffin alimentaire est composé de produits de première nécessité comme la semoule (un sac de 10 kg), sucre cristallisé (02 kg), lait instantané en poudre de 500 grammes (02 paquets), café moulu (01 kg), riz blanc (01 kg), concentré de tomate (une boite de 01 kg), vermicelle (01 kg), pois-chiches (01 kg) et de l’huile de table (05 litres). En substance, dix produits alimentaires constituent ledit colis, et ce, à dessein de réduire un peu la facture alimentaire durant le mois sacré. La daïra de Chemini a bénéficié de 408 couffins alimentaires, répartis respectivement sur les quatre communes, 111 pour Chemini, 97 pour Tibane, 102 pour Souk-Oufella, et 98 couffins pour Akfadou 98. Au demeurant, la bourse des ménages ne cesse de s’émacier sous la montée vertigineuse des prix des denrées alimentaires et autres produits de base.
L’effet de la vie chère se fait ressentir davantage par les foyers ces dernières années, notamment avec l’inflation galopante, de surcroît effréné. Le désarroi et l’angoisse gagnent de plus en plus des familles qui peinent à subvenir à leurs besoins, croulant souvent sous le poids des dettes. Des âmes charitables viennent aussi en aide à ces familles, même si dans la plupart des cas, ces bienfaiteurs tiennent à garder l’anonymat et ne cherchent nullement à se faire de la publicité. La philanthropie doit se relayer dans les moments difficiles et aider du mieux les familles touchées par la paupérisation. «Notre devoir est d’aider, un tant soit peu les familles démunies à supporter le joug des dépenses qui ne cesse de s’alourdir au fil de jours. Nous venons de clore l’opération de distribution des colis alimentaires sans la moindre difficulté», affirme un agent chargé de la distribution des colis.
Bachir Djaider

