Après une courte accalmie des prix des fruits et légumes, leurs courts, à une semaine de la fête de l’Aïd, tendent à se réchauffer. Néanmoins, les ménages ont profité de ce «passage à vide», en sus dans le mois de ramadhan, réputé pour être le mois des dépenses frénétiques par excellence, de remplir leurs paniers à ras bord.
Au demeurant, les vieilles habitudes refont surface, à l’approche des échéances festives. Flairant l’approche de l’Aïd à grandes enjambées, les mandataires et autres maillons de la chaîne de productions et de commercialisation des produits maraîchers et fruitiers, ont augmenté les prix. Ces produits agricoles de première nécessité ont connu une caléfaction tangible ces derniers jours. Les légumes n’ont pas échappé à cette tendance haussière, notamment les haricots verts, longtemps cédés à des prix défiant toute concurrence, 50 dinars, ils se sont envolés pour atteindre les 140 DA, cette semaine. Idem pour la reine de la marmite algérienne, la pomme de terre ayant vu son prix revu à la hausse, à savoir les 45 à 50 DA.
Ainsi, la carotte est proposée à 50 DA, le poivron et le piment dépassent la barre des 80 DA, pourtant légumes de saison, pareil pour la salade. Quant à la tomate, son prix s’est stabilisé à 40. Le kilo de la courgette fluctue entre 40 et 55 DA. Quant au prix des fruits, une légère augmentation est enregistrée cette semaine à différents marchés hebdomadaires de la vallée de la Soummam. À Sidi-Aïch, une ville située à 45 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, son marché se tenant chaque mercredi comme le reste de la semaine, mais à moindre affluence, les habitués s’attendaient un tant soit peu à cette augmentation, d’autant plus que l’Aïd pointe à l’horizon. Les raisins noirs sont cédés à 150 DA, la pastèque à 30 DA, le melon à 35 DA, le cantaloup à 45 DA, la pomme à 70 DA et la pêche est proposée à 120 DA le kilo.
Par ailleurs, le prix des œufs a sensiblement fléchi ces derniers jours, où le plateau est proposé à 170 dinars. La viande blanche a pris le chemin inverse pour atteindre la barre des 350 dinars le kilo. Même tendance pour la viande rouge ayant enregistré une légère hausse pour atteindre les 900 dinars.
Bachir Djaider