Le retard accumulé en matière de fêtes familiales pour cause de Ramadhan sera vraisemblablement rattrapé au mois d’août.
Beaucoup de familles se projettent déjà dans la première semaine, après l’Aïd, pour éviter l’encombrement du mois prochain. La fin de ce mois s’annonce déjà mouvementée avec les cortèges nuptiaux qui ne s’arrêteront qu’après la rentrée scolaire, pour ceux qui préfèrent attendre les fraicheurs du mois d’octobre. Les mariages prévus pour cet été se comptent par dizaines dans certains villages. Dix-sept jeunes filles convoleront en juste noces dans un des grands villages de la commune.
On ne compte pas les garçons. Pour le moment, on semble se «débarrasser» des circoncisions. Profitant de la fin du mois de carême, particulièrement du 27ème jour, beaucoup de familles se rabattent sur les circoncisions collectives qui attirent, de plus en plus, par leur convivialité et l’ambiance festive qui prévaut aux quatre coins des villages. Généralement, c’est les fêtes de mariage qui attirent beaucoup d’invités. Les préparatifs sont identiques, que l’on marie son fils ou sa fille. On ne fait plus de différence entre les deux. On offre à manger aux amis et proches, on festoie avec danse et musique.
Si le DJ qui a remplacé définitivement le fameux «Ourar l’khalath» est de mise dans les deux cas, les troupes folkloriques d’«Idheballen» sont réservées aux garçons seulement, en attendant une évolution des mentalités. D’ores et déjà les cuisiniers et les DJ sont réservés. Il sera difficile aux retardataires de trouver une personne qualifiée à mettre derrière les fourneaux. Pour l’ambiance des soirées, ils devront se contenter des chaînes stéréo. Les troupes d’Idheballen dont certaines louent leurs services à plus de trente cinq mille dinars la journée, ne sont plus disponibles. Elles ont reçu les arrhes, depuis l’an dernier. Des dépenses que certains considèrent comme superflues qui viendront grever un peu plus le budget de la famille.
A.O.T.

