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Aménagement du marché communal

Même si le chef-lieu de cette commune n’est pas aussi important que beaucoup d’autres, il existe quand même un marché hebdomadaire.En effet, si ce dernier se tient chaque mardi, c’est parce qu’avant même que cette commune ne soit créee, c’est-à-dire avant aussi la Guerre de libération nationale, il se tenait déjà à Souk N’tleta. C’était dans un espace commercial dans le douar d’Ath Yahia Moussa que Krim Belkacem, à l’âge de six ans, avait accompagné son père El Hadj El Hocine, pour la première fois. Au début des années 80, l’APC avait aménagé un marché clôturé. Au fil du temps, il fut transformé en parc communal. Ne trouvant pas où s’installer, les marchands squattaient les trottoirs de la seule route (RN 25) qui traverse ce chef-lieu.Un autre espace a été improvisé à proximité de la station de distribution d’eau potable. En raison des vendeurs qui venaient en grand nombre, le site débordait sur le pont reliant les villages du versant ouest au chef-lieu. Cette situation a provoqué plusieurs fois l’ire des marchands qui ne voulaient pas s’acquitter de la taxe de stationnement. “On refuse de régler cette taxe car nous déposons nos marchandises sur un pont. Même nos clients ne sont pas à l’aise à cause de la circulation automobile”, a réagi par rapport à cette situation un marchand de fruits et légumes. Dernièrement, le premier responsable de l’Exécutif nous a fait savoir que l’aménagement du marché est une priorité pour eux. “Les marchands et autres vendeurs ont raison. On ne peut pas exiger de quelqu’un une taxe quelconque si on ne le met pas à l’aise. Nous allons réaliser tous les travaux que demande ce marché. A partir de là, il sera réglementé”, nous a ajouté notre interlocuteur.Selon une autre source, il est attendu qu’une entreprise soit engagée pour mettre en action cette initiative. L’aménagement de ce marché renforcera l’activité commerciale dans cette municipalité ô combien pauvre ! D’aucuns estiment que la programmation d’un abattoir communal viendrait à point nommé aider Ath Yahia Moussa à renflouer les caisses de la commune. En tout cas, rien ne peut se faire dans cette municipalité rurale si le problème du foncier n’est pas réglé car il n’existe aucun terrain communal pouvant accueillir un quelconque projet si les autorités n’ont pas recours à l’expropriation, chose qui n’est pas aussi facile que tout le monde le croit.

Amar Ouramdane

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