La saison estivale apporte, à chaque fois, son lot de désagréments dans les différentes localités de la daïra de M’Chedallah, pour ne citer que cette région. Certes, il y a la canicule, la prolifération des bestioles nuisibles comme les moustiques, l’accroissement des risques des maladies à transmission hydriques (MTH), les incendies… néanmoins, dans toute cette litanie, il y a aussi la sempiternelle pénurie de l’eau potable, qui se manifeste de manière récurrente durant l’été et ce, à cause de la baisse du niveau de la nappe phréatique souterraine, dont une bonne partie est située au sous-sol de l’oued Sahel.
Comme il est connu, les communes limitrophes à ce cours d’eau puisent l’eau potable de sa nappe souterraine, à l’instar de la commune de Chorfa, qui possède des forages à la lisière de cette rivière, qui accuse une baisse drastique de ses eaux pendant l’été. Ainsi donc, la municipalité de Chorfa continue de subir de plein fouet un stress hydrique qui ne dit pas son nom ! Dernièrement, une grande perturbation dans l’alimentation en eau potable sur le réseau de l’AEP était survenue pendant des jours à cause de la panne de la pompe immergée. Les habitants de cette localité ont dû souffrir le martyre avec cette pénurie soudaine, constatée dans la distribution de l’eau potable. D’autant que cette avarie qui a touché la pompe hydraulique était survenue en plein mois de Ramadhan, où la demande en eau augmente significativement.
Les ménages, pour parer à cette « défection » de l’eau dans les robinets, ont été contraints de payer, rubis sur ongle, des citernes d’eau à raison de 1000 DA le remplissage. La distribution de l’eau potable sur le réseau -quand celle-ci est disponible bien évidemment- est soumise à un partage draconien entre les différents quartiers du chef-lieu de la commune, qui compte environ 8 000 habitants !
Y. S.
