Les travaux de revêtement en bitume bitumineux de l’axe routier, reliant la RN30 au village Tadert Iwadiyen, seront lancés dans les prochains mois. C’est ce que nous a indiqué le maire de la localité M. Akir Youcef. Il convient de rappeler que ce tronçon en question, d’une longueur dépassant largement les trois kilomètres, se trouve dans un état peu reluisant, notamment avec le passage du réseau de la fibre optique, qui a endommagé la chaussée «Certes, auparavant, la route était carrossable, cependant, après les travaux effectués sur ce tronçon, la route n’est plus ce qu’elle était, et la dégradation a été constatée dans plusieurs endroits», avance Amirouche, du village N’Ath Verdjel.
En effet, un transporteur desservant la liaison des Ouadhias vers le village déclare, «des travaux de réfection ou carrément d’un projet de revêtement s’imposent sur cet axe. Compte tenu de la situation géographique de notre village sis au pinacle de la commune, et avec une route sinueuse et étroite». Et d’enchainer «dans les hameaux, les routes sont dans un piteux état: poussière en été et des flaques d’eau en hiver. Un projet de revêtement est plus que nécessaire». Pour sa part, le maire de la collectivité avance que ce projet a été inscrit au titre des projets sectoriels de développement (PSD), «il a été inscrit par la DTP et les travaux seront lancés pour bientôt».
Par ailleurs, l’axe routier reliant le village du Cheurfa vers le chef-lieu communal de Tizi N’Tleta, relavant de la daïra des Ouadhias, se trouve dans une situation de dégradation très avancée, depuis déjà plus de trois ans, et les travaux de remise en l’état ne sont pas à l’ordre du jour, «C’est un axe impraticable, les usagers ne trouvent pas où mettre leurs roues, car la chaussée est jalonnée de trous béants, crevasses et de nids de poule. Nous souffrons vraiment», insiste un transporteur desservant la ligne vers le chef-lieu communal.
Enchaine un autre, «les responsables communaux, nous ont promis d’inscrire un projet de revêtement, une fois les travaux de canalisation terminés, et ce depuis, prés d’un an que l’entreprise a déserté les lieux, nous ne savons même pas si le projet est terminé ou pas, et la chaussée est laissée à son sort sans, même pas, effectuer les petits travaux d’entretien au grand désarroi des usagers».
A. G.