Depuis plus d’un mois, une conduite d’assainissement provenant de la cité « Djebara Lounès », connue sous le nom « Cité des 160 logements », juste à quelques mètres des sièges de la Such et de la Slep, déverse ses eaux usées dans un terrain vague situé en contrebas. Des odeurs nauséabondes s’y dégagent au point même où les résidents des premières habitations du lotissement nord ne peuvent plus ouvrir leurs fenêtres en dépit des fortes chaleurs. » Non seulement ça pue, mais il y a aussi les moustiques. Si on ouvre les fenêtres, il faudra s’attendre à des nuées de volatiles « , nous dira l’un de ces habitants. « Depuis déjà plus d’une année, j’ai remarqué qu’en été il y avait les traces de ces eaux sur le passage piétonnier qui nous sert de raccourci pour se rendre de notre quartier à la ville. Dès que l’hiver arrive, elles disparaissent. Mais cette fois-ci, c’est un ruisseau qui grossit de jour en jour », nous signalera un autre habitant qui nous a accompagnés sur place. Les habitants de l’immeuble en question nous apprendront qu’ils ont signalé cette anomalie.
Pour le moment, nous diront-ils, il n’y a aucune réaction. Depuis l’inauguration de cette cité au début des années 80, il n’y a aucune réfection du réseau même si celui-ci se trouve vétuste en raison des canalisations anciennes. Un petit groupe de personnes rencontré devant l’immeuble, a saisi l’occasion de notre présence, après leur avoir décliné notre identité pour interpeller une autre fois les responsables concernés de prendre ce problème en charge, surtout que la saison estivale n’est qu’à ses débuts. Les habitants du lotissement nord, de leur côté comptent réagir incessamment si ce ruisseau continuait son chemin vers l’accès au quartier.
Amar Ouramdane
