Le calvaire au quotidien

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Les visiteurs et les malades qui se rendent à l’hôpital de Aïn El Hammam ne sont pris en charge qu’une fois le portail de l’établissement hospitalier franchi.

à l’extérieur, chacun doit se débrouiller comme il peut. Appuyés au mur d’enceinte de l’école paramédicale qui fait face à l’EPH, ils attendent l’ouverture du portail ou des services de consultation. Ils sont là tous les jours, qu’il pleuve ou qu’il vente. L’ancien abri construit sur le bord de la route, du temps des sœurs blanches, a été transformé il y a quelques années, en centre de tri pour palier l’insuffisance de locaux nécessaires aux consultations externes. C’est sous un soleil de plomb que des enfants, des femmes et des personnes âgées ont patienté lors des opérations de circoncisions collectives, organisées la semaine dernière.

Les coins d’ombre «offerts» par les quelques arbres, non coupés encore, sont convoités par les premiers arrivés. En hiver, les parents des malades hospitalisés qui sont contraints d’attendre l’heure de la visite, n’ont d’autre choix que le seul abri de fortune que leur assure le parapluie. Outre ces difficultés, les citoyens n’arrêtent de dénoncer le manque d’hygiène qui caractérise les lieux. Si l’intérieur de l’EPH est relativement propre, il n’en est pas de même pour l’extérieur où les ordures ne cessent de s’entasser au fil des jours. Même les corbeilles installées pour recueillir des papiers sont abandonnées dans un coin. Il faut dire que, les centaines de personnes qui se présentent quotidiennement, à l’EPH ne manquent pas de générer des déchets, provenant de divers contenants.

Des boîtes vides de pizza ou de biscuits ou autres emballages de sodas jonchent le sol sur toute la longueur de l’établissement. Cependant, quelle que soit la provenance de ces ordures, elles devraient être enlevées dans l’intérêt de tous. Une structure hospitalière devrait donner l’exemple de propreté à l’intérieur comme à l’extérieur. Aucune loi ne devrait interdire à ses employés de sortir nettoyer les abords de l’hôpital. Aux responsables de veiller.

A. O. T.

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