Le boulevard central se détériore à vue d’œil

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Le boulevard central de la nouvelle ville de M’Chedallah qui a bénéficié d’une opération d’envergure de modernisation, il y a trois ans à peine, commence déjà à afficher des dégradations, qui le défigurent. Ces dernières survenues à certains endroits du tronçon, représentent même de sérieux risques d’accidents tant pour les automobilistes que pour les milliers de piétons qui circulent quotidiennement. En effet, des affaissements se sont manifestés sur le trottoir revêtu de pavés et cela, suite à une poche vide qui s’est formée sous l’ouvrage, après un refoulement des eaux pluviales. Ceci, à cause d’un regard d’évacuation obstrué dont l’eau a provoqué une forte érosion, en comportant la couche de sable sous le trottoir.

Il s’est produit durant les violentes perturbations de l’hiver passé. Ensuite c’est au tour, depuis plusieurs mois, des couvercles de regards caniveaux et autres ouvrages d’évacuation, de subir d’autres dégradations plus au moins dangereuses, après la détérioration de la plupart des couvercles en ciment le long des trottoirs. Ces regards découverts forment des troues béants de quelques 02 mètres de long de chacun, sur 1,50m de profondeur et 50 cm de largeur. Ce qui constitue un véritable piège pour les piétons, plus particulièrement ceux qui circulent de nuit sur ces trottoirs mal éclairés. Cela concernant les piétons, pour les automobilistes, ce sont les longs grillages de protection en fer forgé de ces mêmes regards d’évacuation et drainage des eaux pluviales qui ont disparu par endroits. C’est le cas au niveau de ceux du rond-point central sur lequel débouche le CW98 qui desserve Assif Assemadh via Ath Ikhlef, à proximité de l’entrée principale du CFPA.

Un terrible piège qui guette les automobilistes et constitue un danger de mort pour les motocyclistes. Un état de fait qui dure, depuis une année, et qui ne semble préoccuper aucune autorité dont ce lieu constitue un passage obligatoire pour tout déplacement. Il y a une autre dégradation qui a été provoquée par les mêmes eaux pluviales à la moindre averse de pluie, et ce du fait qu’une partie de ce boulevard n’est pas encore terminée à l’entrée de l’ancienne ville. Ces eaux drainées par les rebords des trottoirs arrivent au cœur de la nouvelle ville, sous forme de crues. Il convient de signaler que ce boulevard en question est un tronçon de 02 km de la RN30 modernisée, cela pour souligner l’important trafic routier sur cette route.

Oulaid Soualah

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