On ne cesse d'évoquer dans ces colonnes le problème de l'alimentation en eau potable des villages de cette commune.
Tout d’abord, il faudra dire que trois chaînes de distribution sont en activité sur le territoire de la municipalité: la chaîne d’Oued Bougdoura alimente les villages du versant Ouest du chef-lieu, c’est-à-dire de Tachtiouine jusqu’à Ath Rahmaoune en passant pas Afir, Ath Atella et les hameaux environnants, celle de Draâ El-Mizan desservant les villages de Tafoughalt, d’Ath Mouh Kaci, d’Imzoughène et enfin les forages de Kantidja alimentant le versant Est du chef-lieu, à savoir Iâllalen jusqu’à Ighil El Vir et les autres villages environnants. Si pour les deux premières chaînes, on peut dire qu’elles satisfont les villages concernés, il n’en est pas de même pour la troisième.
Car, selon le président du comité du village Iâllalen, M. Sadani Boussad, l’un des cinq forages de Kantidja est à sec. « Nous craignons que les autres subissent le même sort, d’autant plus que la nappe est à son bas niveau en raison de la sécheresse qui avait sévi durant une bonne partie de l’hiver et de printemps », relèvera dans son intervention ce représentant du village. Depuis près de deux ans, nous dira-t-il, le problème d’eau potable est devenu récurrent à Iâllalen et les environs. « En février dernier, quand le ministre des Moudjahidines était venu à Ait Yahia Moussa pour l’inauguration de la stèle de Krim Belkacem, nous étions décidés à lui interdire l’accès. À la dernière minute, nous avions cédé parce que des garanties nous ont été données pour prendre en charge ce problème », ajoutera ce président approché à ce sujet.
« Parmi les deux forages, un seul a été mis en service. Nous attendons à ce que le deuxième le soit le plus vite possible parce que le premier est à sec. Depuis maintenant une semaine, nous attendons les ingénieurs de l’hydraulique pour arriver sur les lieux, en vain. La solution attendue est de passer au système puits car le système dit bougies n’est pas efficace. Quand la pression de l’eau n’est pas forte, le liquide ne remonte pas en surface », estimera notre interlocuteur. Et de conclure: » Si la solution n’est pas trouvée, nous exigerons que nous soyons alimentés à partir de la chaîne du barrage de Koudiat Acerdoune comme les autres. Et nous ne resterons pas les bras croisés ». Ce versant est desservi en quantité insuffisante si bien que certaines habitations ne reçoivent aucune goutte. Le règlement de ce problème n’est pas pour demain parce que la période estivale est encore longue.
Amar Ouramdane