Le douar d’Amdoun n’Seddouk composé des villages Seddouk Ouadda, Tibouamouchine, Ighil n’Djiber, englobant une population d’environ six mille habitants, presque le même nombre que celui de la ville de Seddouk, a bénéficié durant les années 80 d’un projet d’une antenne administrative pour rapprocher l’administration des administrés.
Elle est située à proximité de l’agence postale locale, du centre de soins, d’une école primaire et d’un collège d’enseignement moyen. Depuis belle lurette et à chaque mandat électif, elle bénéficie d’un délégué communal, mais force est de constater qu’elle n’a jamais bénéficié dans le passé d’un projet pour son amélioration. Avec une cour non aménagée, les usagers marchent sur la gadoue, un portail vieux et usé et des façades enfumées, le piteux état de cette antenne administrative a incité l’APC actuelle à lui accorder un projet pour son aménagement.
Le projet est au stade des consultations puisqu’un avis d’appel d’offres portant le numéro 27/2015 a été lancé le 22 juillet 2015 par voie d’affichage, à l’intention des entreprises des travaux publics. La date limite du dépôt des soumissions a été fixée au 02 août 2015 avant 11h, délai de rigueur. Cette antenne souffre de moyens, semble-t-il, voila les raisons qui font que les administrés préfèrent se rendre au service de l’état civil du siège de l’APC de Seddouk pour se faire délivrer des pièces administratives. Cet employé aimerait bien voir leur antenne recevoir des améliorations sur le plan administratif pour qu’elle puisse jouer pleinement son rôle dans la délivrance des pièces administratives de l’état civil.
«Je me demande pourquoi l’APC de Seddouk tarde à doter notre antenne d’un matériel informatique pour recevoir le logiciel du ministère de l’Intérieur pour la délivrance des actes de naissance et de mariage pour les personnes nées hors de la wilaya. Cette APC gagnerait beaucoup en installant ce logiciel, car si notre antenne joue pleinement son rôle, c’est le service de l’état civil du siège de l’APC qui sera désengorgé», a-t-il dit.
L. Beddar
