Le Syndicat d’entreprise des travailleurs de l’éducation (SETE), affiliée à l’UGTA a décidé de continuer la grève illimitée, lancée le 9 janvier dernier, pour acculer les responsables de la direction de l’éducation à prendre en charge leurs revendications, notamment en ce qui concerne le versement des primes de scolarité et du rendement. Dans une déclaration rendue publique hier, le SETE réédite son « engagement à prendre en charge toutes les revendications pour redonner sa dignité à la fonction éducative », écrit-il. Pour ce faire le syndicat compte entreprendre d’autres actions plus musclées, « d’autres actions d’envergures sont envisagées », lit -on dans le document. La forte mobilisation constatée lors du dernier sit-in, tenu au début de cette semaine, « démontre », selon la formation de Hassen Hamoutène, « la maturité des travailleurs de l’éducation ». « Le SETE de Tizi Ouzou, demande à l’ensemble des travailleurs de l’éducation, de rester mobilisés et à l’écoute de leur syndicat et ce, jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications », rédige-t-il.Par ailleurs, le SETE a qualifié l’attitude du directeur de l’éducation de « méprisante » envers les travailleurs en procédant « à la fermeture des portes de l’académie et en refusant d’ouvrir les portes du dialogue ». Ainsi, après quinze jours de débrayage la situation demeure inchangée. D’un côté les travailleurs qui restent campés sur leur décision, et d’une part la DE qui n’arrive pas à trouver une solution à des opérations arithmétiques pour avoir l’accord du Trésor de la wilaya pour le versement des primes. Dans toute cette histoire c’est les potaches qui sont pénalisés.
M.Ait Frawsen