Érigé à la fin des années 2000, le CFPA de Chemini est esseulé de par sa situation géographique, d’autant plus qu’aucune échoppe ni épicerie ni librairie ou fast-food ne se trouve dans les parages.
En effet, les inscriptions sont ouvertes depuis le 14 juin et s’étaleront jusqu’au 17 septembre 2015. Une palette de spécialités est proposée aux futurs candidats afin de leur permettre d’avoir un métier entre les mains, qui pourra leur ouvrir les portes du monde du travail. Parmi les professions proposés, les candidats auront le choix entre, l’électricité bâtiment, installation sanitaire et gaz, opérateur micro-informatique, électricité automobile, hôtellerie et couture.
Érigé à la fin des années 2000, le CFPA de Chemini est esseulé de par sa situation géographique, d’autant plus qu’aucune échoppe ni épicerie ni librairie ou fast-food ne se trouve dans les parages. L’absence de ces commodités laisse dubitatifs les futurs stagiaires. De même, la gent féminine est plus pénalisée, du fait que bon nombre de parents hésitent à envoyer leurs filles à cet établissement placé au milieu de nulle part. Dans le même sillage, les blocs d’enseignement sont laissés à l’abandon et au gré de l’érosion.
Une peinture en cloque et des salles d’apprentissage lugubrement peinturlurées sont un triste décor, qui attend les futurs apprentis, qui ne se bousculent pas au portillon dudit centre de formation. Par ailleurs, l’échec scolaire ne cesse d’augmenter crescendo ces dernières années, nonobstant le politique du quota appliqué par les responsables de la tutelle. Les centres de formation peuvent pallier à ces déperditions en offrant des métiers d’avenir capables d’éviter les pires scénarios aux nombreux jeunes ayant quitté tôt les bancs de l’école.
Bachir Djaider