Après deux mois des élections locales partielles du 24 novembre, l’exécutif de l’APC d’Illoula Oumalou attend toujours son installation. Le résultat du scrutin a vu le FFS emporter la majorité relative avec 4 sièges sur 9, au moment où le RND en a remporté 3 et le FLN 2. Pour l’installation de l’exécutif donc, le FFS devrait s’allier avec l’un des partis, mais l’alliance de ces deux derniers a constitué un bloc détenant une majorité absolue avec 5 sièges, toutes les tentatives d’installation se sont terminées en queue de poisson. L’exigence du bloc est l’octroi de la première et la deuxième vice-présidence. Au début, le nouveau maire avait manifesté une disposition à cohabiter avec le FLN “idéologiquement plus proche, par rapport au RND”, nous a-t-il dit.Ainsi, il lui avait proposé la 2e vice-présidence, chose qu’il a d’ailleurs refusé. Une seconde proposition du FFS a consisté en l’implication des deux parties dans deux commissions, tout en faisant chapeautant la première vice-présidence par l’une et la deuxième vice-présidence par l’autre, une proposition également rejetée. “L’alliance RND-FLN exige, les deux vice-présidences de l’APC, sinon rien”, nous a dit toujours le P/APC qui estime que cela “Ne manifeste qu’une volonté de blocage”. De fait, ce blocage a commencé avec le refus des 5 élus de voter les PCD. Ainsi, aucune délibération ne peut se faire et rien ne peut être signé. L’alliance campe sur ses positions le maire quand à lui attend qu’ils “reviennent à la raison”.De facto donc, l’assemblée d’Illoula Oumalou est bloquée. Au moment où la population attend beaucoup de ses élus.
N. Boukella