Des embouteillages monstres sur les RN 24 et 9

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Depuis la célébration de la fête de l’Aïd, c’est-à-dire depuis l’entame effective de la saison estivale, les routes de Béjaïa, notamment celles qui donnent accès aux plages de l’Est et de l’Ouest, sont littéralement prises d’assaut par les vacanciers, qui optent pour cette ville aux plages paradisiaques et sites historiques et touristiques. Au début, seuls les axes principaux comme la RN 9 et la RN 24 sont encombrés, mais ces derniers jours, mêmes les ruelles insignifiantes et étroites des quartiers résidentiels comme Tala-Markha ou d’Aamriou sont bondées de voitures se rendant aux plages ou y revenant à la nuit tombante.

Quant au carrefour d’Aamriou où se croisent deux artères principales de la ville, il faut avoir des nerfs d’acier pour le traverser entre 9 heures et 21 heures dans le sens Iheddaden-RN 24. Pare-chocs contre pare-chocs, les voitures «se bousculent», certaines coupant la route aux autres, ignorant complètement le code de la route. Ici, c’est l’application pure et simple de la loi de la jungle. C’est cette même loi d’ailleurs qui règne aussi au croisement de la route d’Ihaddaden avec celle qui sort de la cité Sghir, au rond-point de Daouadji, et ailleurs. Les policiers, bien qu’ils soient la plupart du temps présents, préfèrent suivre le spectacle depuis l’ombre d’un arbre du coin mais, en ces chaleurs insupportables qui sévissent ces derniers jours à Béjaïa. Quant aux feux tricolores que les services concernés promettent d’installer depuis des lustres, lesquels auraient permis une nette amélioration de la circulation aux différents carrefours et apaiser un tant soit peu la crise de nerfs et le stress des automobilistes, la grande ville de Béjaïa n’en dispose que d’un seul, installé au carrefour des mille logements à Iheddaden.

Les services chargés de l’amélioration de la circulation dans la ville de Béjaïa en ont prévu plusieurs depuis des années, mais leur réalisation tarde à venir. L’année prochaine et celle d’après, commentent certains habitants de Béjaïa, les mêmes services diront encore qu’il est prévu un feu tricolore à chaque carrefour et que leur réalisation n’est qu’une question de temps. Une question de temps comme pour la réfection des nombreuses routes secondaires qui auraient, à coup sûr, aider à désengorger grandement les axes principaux.

B. Mouhoub

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