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Le chemin Imoulak Iâllalen dans un piteux état

Même si le réseau routier dans cette commune s’améliore de jour en jour, après le lancement du chemin reliant les villages d’Imzoughène et d’Agouni Ahcène à la RN25 et par ricochet au chef-lieu communal, il n’en demeure pas moins que d’autres routes attendent toujours leur restauration. Cette fois-ci, l’exemple nous vient d’Iâllalen où un chemin a été à l’abandon depuis l’avènement du terrorisme. «C’est une route qui va presque jusqu’au CW128 vers le Pont Noir. Et puis, elle dessert de nombreuses habitations. Malheureusement, elle est entièrement dégradée parce qu’elle était barrée durant des années pour des raisons sécuritaires», nous apprendra un membre du comité de village. Les habitants d’Imoulak Iâllalen, car c’est d’eux qu’il s’agit, la réclament afin de les désenclaver. «Nous nous sommes inquiétés auprès des autorités locales, on nous a appris que ce chemin sera pris en charge dans le cadre de la nouvelle formule de l’ex FCCL.

Selon les réponses que les responsables locaux nous ont données, il est inscrit. Il faudrait, donc, attendre toutes les démarches qui vont suivre», nous confiera, de son côté M. Boussad Sadani, en sa qualité de président du comité de village Iâllalen. C’est un chemin d’à peu près quatre mille mètres linéaires. D’autre part, ce président rappellera que toutes les démarches faites au sujet de la prise en charge du chemin intercommunal reliant plusieurs villages du versant Est au chef-lieu de daïra dont Iâllalen à Draâ El-Mizan, n’ont presque pas abouti. «Pourtant, c’est une urgence quand on sait que nos concitoyens se déplacent vers le chef-lieu de daïra, non seulement pour délivrer des documents administratifs tels les passeports, les cartes d’identité nationale et les cartes grises, mais aussi pour faire leurs achats. Mais, il est pratiquement impossible de l’emprunter du fait qu’il est délabré et presque impraticable.

Nous avons soulevé ce problème devant même l’ex-chef de daïra, en vain. Du fait, les habitants de notre village et de toute la grappe sont contraints de se rendre à Draâ Ben Khedda, subissant quotidiennement les affres des embouteillages monstres qui se forment au niveau du lieu-dit La Casse», enchaînera le même interlocuteur. Et de poursuivre : «Nous interpellons de vive voix les responsables de la Direction des travaux publics de la wilaya afin de jeter un regard vers cette route laissée à l’abandon. Pourtant, c’est un axe routier qui servira de déviation quand on voit que presque chaque mois, la RN25 est fermée par des contestataires. C’est aussi un raccourci entre Draâ El-Mizan et le Pont Noir». Ces appels auront-ils l’écho tant souhaité par les habitants de ces villages qui se sentent marginalisés ? La balle est dans le camp des responsables concernés.

Amar Ouramdane

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