Dans l’espoir de pallier un tant soit peu à l’exiguïté du circuit de l’auto-école aménagée à la périphérie de la ville de Sidi-Aïch, l’APC de Sidi-Aïch a pris l’initiative d’aménager momentanément un second circuit à l’entrée de la ville de Sidi-Aïch, en venant de Takarietz via le nouveau pont. Censé être un lieu d’apprentissage de la conduite automobile, l’ancien circuit d’auto-école n’offre guère l’assurance ni le confort et aux candidats et aux moniteurs. Et comme les ennuis ne s’arrêtent pas à ce stade, l’emplacement de la base de vie, non loin du circuit, d’une entreprise chinoise chargée de la réalisation du tunnel afférent à la pénétrante de l’autoroute Est-ouest, compromet davantage le travail des responsables de cette auto-école. C’est devenu un enfer. En longueur de journée, une procession de véhicules observe des va-et-vient sans discontinu.
Même si jugé inadéquat pour prodiguer un meilleur apprentissage de la conduite automobile aux candidats, le circuit est pris d’assaut quotidiennement par une foultitude de moniteurs professant des leçons de conduite automobile, et ce, en se partageant un minuscule espace, de surcroît exigu et inadapté. Par ailleurs, avec l’aménagement du nouveau circuit, les moniteurs peuvent se partager les deux espaces afin de mieux prendre en charge les candidats dans de meilleures conditions. Toutefois, il y a lieu de rappeler que 29 auto-écoles se partagent une minuscule superficie d’à peine 150 m2. Ledit circuit est limitrophe de la RN26 qui ne désemplit pas de voitures du matin jusqu’au soir. «L’aménagement d’un circuit, presque similaire à celui existant, n’est pas une panacée aux difficultés que nous rencontrons au quotidien. Il est grand temps d’aménager un circuit digne de ce nom et qui répond aux normes en vigueur», dixit un moniteur d’auto-école.
Bachir Djaider
