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L'arrêt de Bouaklane manque de commodités

En cette période caniculaire, il est vraiment difficile aux usagers des transports en commun, d’attendre l’arrivée d’un fourgon ou d’un minibus sous un soleil de plomb. C’est ce qui arrive malheureusement, chaque jour, à des dizaines de voyageurs au niveau de la localité de M’Chedallah. Ces derniers souffrent énormément de l’absence de commodités, ou tout au moins d’abribus qui les protégeraient des lards puissants de l’astre solaire. On prend pour exemple, l’arrêt de fourgons et de minibus qui est contigu au CSP de Bouaklane, situé à quelques 3 km du centre-ville de M’Chedallah. Cet arrêt, où stationnent les véhicules de transport des voyageurs à destination des villes de Bouira et Tazmalt, n’a aucun abribus capable de les protéger contre les rayons du soleil, encore moins des bancs pour s’asseoir. Les voyageurs livrés à eux-mêmes, se réfugient sous l’unique arbre, un faux-poivrier au fait, qui se trouve dans cet arrêt, en se « disputant » chaque mètre de son ombre. C’est un véritable purgatoire pour ces dizaines d’usagers se trouvant comme « happés » par une chaleur lourde, dès les premières heures de la journée, où le mercure monte en flèche pour ne redescendre qu’à la nuit tombant. En attendant l’arrivée de fourgons ou le démarrage de ceux-ci, – car il fait encore plus chaud dans l’habitacle- les voyageurs font le poireau, en s’asseyant à même le trottoir et en s’adossant au mur d’enceinte brûlant du CSP, car il est exposé toute la journée à un soleil qui ne manque de « rôtir » les gens ! «Sincèrement, je n’aime pas attendre dans cet arrêt pour voyager! Avec la chaleur asphyxiante et le soleil qui tape sur ma tête, il m’est difficile de patienter. J’aurai aimé qu’on nous aménage, au moins, un préau pour nous épargner les ‘piqûres’ du soleil.», nous dit un usager accosté dans ledit arrêt, résumant ainsi, le calvaire qu’endurent, au quotidien, les voyageurs en partance vers plusieurs destinations.

Y.Samir

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