Dans le cadre de la lutte contre les zoonoses, notamment la rage et la leishmaniose, le service d’hygiène de la commune d’Iferhounène a organisé dans la nuit de mercredi dernier, une opération d’abattage de chiens errants au niveau de la décharge intercommunale, sise au lieu-dit «Ouerdja», l’endroit où se regroupaient dès la tombée de la nuit ces bêtes pour fouiller dans les ordures en quête de nourriture. À cet effet, 3 chasseurs furent réquisitionnés par les services de l’APC afin de mener à bien cette opération. Cependant, «seul un d’entre eux s’est présenté étant donné que ses camarades avaient des empêchements ce jour-là», nous apprendra le médecin vétérinaire superviseur de l’opération. Néanmoins, «malgré l’absence des deux autres, l’opération était une véritable réussite. 04 chiens furent abattus par cet unique tireur en n’utilisant que 5 cartouches de chevrotines, dont la 5ème a été utilisée pour l’achèvement d’un canidé qui n’a pas été tué par le 1er coup», raconta le vétérinaire. Concernant une éventuelle détection d’une des maladies suscitées, pathologies transmissibles de l’animal à l’homme par voie de morsure, de griffage, de léchages, ou par les insectes vectoriels (comme les phlébotomes, les moustiques) pour la leishmaniose, notre interlocuteur nous apprendra que «sans analyse, on ne peut rien affirmer. Mais apparemment, il n’y a rien à signaler», a-t-il indiqué tout en nous informant que les chiens abattus ont été enfouis dans des fosses chaulées. D’autre part, signalera notre interlocuteur, «avant, l’abattage de ces canidés se faisait par empoisonnement, et comme ce procédé s’avérait inefficace, car une fois l’animal aura avalé l’appât, il partait mourir ailleurs, donc le risque de contaminer les autres animaux, notamment les charognards, n’était pas à écarter», d’où l’adoption de cette nouvelle méthode d’abattage par arme à feu, car une fois l’animal tué il sera récupéré sur place pour être enterré dans une fosse commune aménagée à cet effet», a-t-il souligné
A.M.